Mise en ballotage, la présidente libérale moldave sortante, Maia Sandu, pense camoufler son revers électoral en dénonçant des ingérences russes, alors que le résultat du référendum sur l’adhésion du pays à l’Union européenne a failli être négatif. La situation de cet État, encombrant héritage de l’URSS, est pourtant beaucoup plus complexe qu’une lecture géopolitique binaire voudrait le faire croire.
Sa candidature n’est pas une surprise, car elle bruissait ces derniers mois dans les milieux diplomatiques européens. Le président en exercice de la République de Roumanie, Klaus Iohannis, 64 ans, est candidat à la succession du norvégien Jens Stoltenberg comme secrétaire général de l’OTAN.
Pour la deuxième session de la Communauté politique européenne le 1er juin, cette fois-ci en Moldavie, les dirigeants français et ukrainiens ont plaidé pour l’élargissement considérable de l’Union européenne et de l’OTAN. La France et l’Allemagne n’ont obtenu que de maigres succès sur le conflit au Kosovo, et moins encore pour le Haut Karabakh.
L’annonce récente par les autorités françaises de l’envoi de renforts mécanisés en Roumanie, dont un escadron de chars Leclerc et une compagnie de véhicules blindés d‘infanterie, est motivée par plusieurs raisons. Si, au premier abord, l’objectif affiché est bien de renforcer le flanc Est du dispositif OTAN mis en place à la suite de l’intervention russe en Ukraine, ce n’est pas la seule raison.
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