Mariages blancs : l’Assemblée s’apprête à trancher sur une mesure de bon sens contre l’immigration illégale

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Ce jeudi 26 juin, l’Assemblée nationale examinait une proposition de loi qui fait grincer des dents à gauche mais qui répond à une exigence de fermeté largement partagée dans le pays : interdire le mariage aux étrangers en situation irrégulière.

Porté par l’Union des Droites pour la République (UDR) et défendu par le député Éric Michoux, ce texte, déjà adopté par le Sénat en février, vise à mettre fin à une des failles les plus cyniquement exploitées de notre droit : l’instrumentalisation du mariage pour régulariser une présence illégale sur le territoire national.

En s’appuyant sur le texte du sénateur centriste Stéphane Demilly, l’UDR a choisi l’efficacité législative : éviter un double passage au Sénat et aller droit au but. Le principe est simple mais décisif : un maire, ou tout officier d’état civil, pourra refuser de célébrer un mariage si l’un des conjoints est en situation irrégulière. Il s’agit non seulement d’un signal fort envoyé aux filières migratoires, mais aussi d’une mesure de salubrité juridique et démocratique.

Avec le soutien déjà acquis du Rassemblement national, des Républicains, et de plusieurs centristes, le texte pourrait obtenir une majorité à l’Assemblée. Même au sein de la macronie, de nombreuses voix se sont dites prêtes à soutenir une telle mesure, preuve que le vent tourne et que l’heure n’est plus à la naïveté mais au réalisme. Si ce texte est adopté, ce sera une victoire symbolique et concrète pour la droite patriote et un camouflet pour une gauche toujours prompte à défendre les droits de ceux qui bafouent les lois françaises.

Reste un obstacle : l’ordre du jour. Le texte figure en troisième position de la niche parlementaire de l’UDR et pourrait être victime des manœuvres dilatoires de l’opposition sur les deux textes précédents, dont celui sur la dénonciation des accords franco-algériens. Une obstruction parlementaire qui, si elle devait empêcher le vote, apparaîtrait pour ce qu’elle est : un sabotage assumé d’une volonté populaire et républicaine de restaurer l’autorité de l’État.

À l’heure où la France fait face à une immigration clandestine massive, à une explosion des fraudes et à une défiance croissante envers ses institutions, interdire les mariages de complaisance aux étrangers en situation irrégulière est une mesure de simple bon sens. La souveraineté ne se décrète pas, elle s’exerce.

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