Ultime test avant les Jeux olympiques de 2024, la Coupe du monde de rugby est un véritable défi sécuritaire pour les forces de maintien de l’ordre. Après les ratés des matches Argentine/Angleterre et Irlande/Roumanie, la question demeure : la France est-elle au niveau pour organiser de tels événements ? Éléments de réponse.
Wandrille de Guerpel
13 septembre 2023 à 15:20
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L’ambiance dans les gradins est au rendez-vous, les matches sont de qualité et pourtant, le lancement du Coupe du monde de rugby a mis en lumière certaines failles. Ce fut notamment le cas à Marseille où l’accès au stade Vélodrome a été ralenti, empêchant plusieurs centaines de spectateurs d’assister au coup d’envoi du match entre l’Argentine et l’Angleterre le 9 septembre. À Bordeaux le même jour, les entrées du stade Matmut Atlantique ont elles aussi été prises d’assaut lors de la rencontre entre l’Irlande et la Roumanie.
Défaut d’organisation dans l’accueil dans un cas, transports en commun inadaptés dans l’autre, cette 10e édition est l’occasion de se questionner sur les capacités des autorités françaises à organiser et sécuriser un tel événement. Une sorte de test-match avant les Jeux olympiques de 2024. Le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer a pourtant adapté son dispositif. En moyenne, plus de 5 100 policiers et gendarmes sont mobilisés chaque semaine afin d’assurer la sécurité des joueurs et des supporters. C’est ce que nous confie Laurent, gendarme déployé dans le cadre de la Coupe du monde : « Nous agissons pour mettre en place la meilleure organisation possible, qu’il y ait une bonne fluidité dans les flux de supporters, veiller à leur sécurité, surtout face aux éventuels pickpockets ».
550 nouvelles caméras de surveillance
On a encore en tête les images du fiasco de la finale de la Ligue des champions de football qui, à Saint-Denis, avait mis en lumière les manquements du dispositif de maintien de l’ordre. Bagarres, bousculades, supporters agressés et dépouillés, nombreuses personnes sans billet forçant les entrées du stade… Des erreurs qui semblent avoir alerté les forces de police. En effet, 4,1 millions d’euros ont été alloués à la vidéoprotection. Un budget qui a permis l’achat de 550 nouvelles caméras de surveillance, répartis dans 29 communes. Précautions superflues parlant du rugby ? « La Coupe du Monde de rugby, c’est une ambiance …
Wandrille de Guerpel
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