Politique
Macron tente de donner un cap à son nouveau quinquennat
Lors d’une interview accordée à France 2 ce mercredi 26 octobre, le président de la République s’est expliqué sur sa politique intérieure.
La rédaction d'OMERTA
28 octobre 2022 à 09:06
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C’est alors que la réforme qui doit être la grande cause de ses dix années au pouvoir arrive : l’âge de la retraite. « À partir de l’été 2023, on devra décaler l’âge légal de départ de quatre mois par an. Ce qui veut dire que là où nous sommes aujourd’hui, à 62 ans, on passera à horizon 2025 à 63 ans, à horizon 2028 à 64 ans, et à horizon 2031 à 65 ans » a déclaré le président de la République. Quid de l’opposition, alors que son parti est minoritaire à l’Assemblée ? Il dit d’abord compter sur le soutien des LR, mais a longuement fustigé l’alliance contre-nature entre le RN et la Nupes. Énervé, il a attaqué des « cyniques » qui s’opposaient « au mérite, à l’ordre, au travail ». Justifiant l’usage du 49-3, il a dit garder en tête l’idée d’une dissolution de l’Assemblée Nationale.
C’est sur l’immigration qu’Emmanuel Macron a clos son intervention. Rappelant qu’il ne ferait « jamais un lien existentiel entre l’immigration et l’insécurité », rappelant toutefois quelques secondes plus tard qu’un acte de délinquance sur deux était le fait d’un étranger à Paris. Dix jours après la terrible affaire Lola, le chef de l’État a déclaré vouloir « durcir » les règles de l’immigration en exécutant 100% des OQTF sur les étrangers « les plus dangereux ». À ce sujet, leur faible taux d’application (5,6% au premier semestre 2021) et la révélation que 700 000 étrangers en France devraient être déjà expulsés n’a pas alarmé le président qui a déclaré que ces chiffres étaient similaires à ceux des voisins de la France. Une affirmation plutôt vraie en valeur, mais certainement pas en pourcentage.
Pour finir, le président de la République a dit vouloir aller vers un « pays plus fort, juste et apaisé ». Une allocution qui a déçu nombre de commentateurs qui n’y retrouvent pas le « souffle » de son premier quinquennat. Le président « jeune et dynamique » fatiguerait-il ?
EMMANUEL GAUQUELIN
Il y a 1 ans
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Un "pied-nickelé" de première classe et toxique de surcroît ...Hollande et dépassé...Avec Van-Der-Layen, Schwab, Soros et Laurent Alexandre, ils forme les personnages du livre d'Orwell.....
Laurent PRAXELLE
Il y a 1 ans
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Un Président dépassé par tous ses nombreux et exagérés "en-même-temps" qui l'ont complétement perdu dans ses dérives.