toits de Paris 18ème arrondissement
Jusqu’à 59% de hausse de la taxe foncière ! Coincées entre la suppression de la taxe d’habitation, l’inflation et le plafonnement de leurs dotations d’État, les communes n’ont souvent d’autre choix que de matraquer les propriétaires. Une pression fiscale qui a des conséquences inquiétantes pour l’ensemble du secteur du bâtiment.
Tous aux abris ! Les avis de taxe foncière commencent à arriver dans les boîtes aux lettres des propriétaires français. Et dans certaines villes -et pas seulement celles gérées par la gauche-, la hausse est sévère, très sévère. à Paris, elle va atteindre 59 %. à Meudon (Hauts-de-Seine), 42,2 %. à Grenoble (Isère), elle dépasse 31 %, à Bobigny (Seine-Saint-Denis) 25,6 %... Nous ne citons là que les principales hausses affectant les villes de plus de 40 000 habitants. Seul 7,1 % de hausse annuelle ont été décidées au niveau national, au titre de l’inflation. Le reste l’est par décision des conseils municipaux.
Il y a bien entendu ici un contrecoup de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales par Emmanuel Macron lors de son premier quinquennat. Car si l’État a compensé la chose auprès des collectivités locales, ce qui était absolument normal, il n’a pas depuis revalorisé cette compensation, créant un manque à gagner pour certaines communes.
Plus globalement, les communes ne peuvent dorénavant jouer sur la taxe d’habitation, payée autrefois par les occupants (locataires ou propriétaires) d’un logement, que pour les résidences secondaires, ce dont certaines villes ne se privent pas. En conséquence, l’ensemble des municipalités se rattrape sur la taxe foncière et donc sur les seuls propriétaires.
Le contrecoup de l’inflation, mais pas que
Depuis l’an dernier, l’inflation a touché les collectivités, qu’il s’agisse de leur approvisionnement en fluides (gaz, électricité, eau), mais aussi de l’alimentation des cantines scolaires. Les budgets de fonctionnement ont explosé dans de nombreuses communes, les poussant à restreindre leurs dépenses d’investissements (ce qui affecte les entreprises), mais aussi à augmenter les impôts locaux.
Revenons maintenant sur le cas spécifique de Paris. En février 2020, l’équipe d’Anne Hidalgo, alors en pleine campagne pour sa réélection, avait annoncé qu’il n’y aurait « aucune augmentation d’impôts ». Mais suite à …
andre-louis valiere
Il y a 6 jours
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un élément est à prendre en considération, la part des intercommunalité dont le % de croissance est presque à trois chiffres dans certains départements. Il s'agit là de la face sombre du mensonge selon lequel le regroupement de communes devait permettre la mutualisation des dépenses et la réduction des coûts. En réalité les frais de fonctionnement sont doublés, ils existent toujours dans les communes visées et de plus dans les structures intercommunales.
Renaud Souhami
Il y a 3 semaines
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Paris +59% c'est de la folie furieuse. Déjà on nous colle des travaux interminables ou personne ne travaille à croire que c'est une politique de facturation de barrière à minima.