Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, mouvement politico-militaire chiite libanais, est mort ce vendredi 27 septembre, dans les bombardements israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth. L’annonce de sa disparition est vécue comme une libération pour certains, est vécu comme un véritable drame pour de nombreux Libanais, notamment dans le Sud Liban ou à Dahieh.
La stupéfaction règne toujours au Liban après l'élimination le 27 septembre du principal dirigeant chiite qui dirigeait depuis 1992 le Hezbollah, parti politique et organisation militaire soutenue par la Syrie et l'Iran. Les bombardements israéliens ciblés contre les positions du Hezbollah se sont poursuivis tout le weekend, n'épargnant pas les civils.
Régis Le Sommier analyse pour OMERTA la portée du discours d'Emmanuel Macron à la tribune newyorkaise de l'ONU plaidant pour la paix au Proche-Orient alors que la tension atteint un paroxysme entre Israël et le Hezbollah.
En éliminant dans ses bureaux libanais le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, Israël est passée le 2 janvier à une deuxième étape de sa réaction militaire à l’opération terroriste palestinienne du 7 octobre dernier. La balle est désormais dans le camp du Hezbollah puisque l’opération israélienne s’est déroulé dans une zone contrôlée par l’organisation chiite.
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