La tension militaire ne retombe pas, loin de là, au Moyen-Orient. Un attentat à la frontière jordanienne a visé les troupes américaines et une partie de la droite israélienne réclame une nouvelle colonisation partielle de la bande Gaza. De quoi inquiéter les observateurs avisés de la région, pour qui plus que jamais et dans chaque camp, les fous sont de sortie.
En éliminant dans ses bureaux libanais le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, Israël est passée le 2 janvier à une deuxième étape de sa réaction militaire à l’opération terroriste palestinienne du 7 octobre dernier. La balle est désormais dans le camp du Hezbollah puisque l’opération israélienne s’est déroulé dans une zone contrôlée par l’organisation chiite.
Les États-Unis, le Qatar et l’Égypte ont obtenu du Hamas et d’Israël une pause de quatre jours dans le conflit qui les oppose dans la bande de Gaza afin de procéder à une libération de vingt femmes et trente enfants enlevés le 7 novembre.
Durant la guerre d’Irak, l’armée américaine avait magnifié les bunkers de Saddam, soi-disant points de défense ultramodernes. C’étaient des cloaques à l’abandon. Tsahal a-t-il employé le même procédé avec l’hôpital Al-Shifa en présentant ses sous-sols comme un QG high-tech du Hamas ?
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.