Alors que le général Nguema, chef de la garde présidentielle gabonaise, a prêté serment ce 4 septembre, cinq jours après avoir destitué le président Ali Bongo, les questions sur ce coup de force perdurent. Véritable putsch ou « révolution de palais », comme le clame l’opposition ? Quel rôle ont pu jouer les puissances occidentales ? Premiers éléments de réponse.
Plus de trois semaines après leur coup d’État au Niger, le général Tchiani et les putschistes s’accrochent au pouvoir. Le 10 août, la CEDEAO a activé sa « force en attente » dans l’optique d’une intervention armée. L’Union africaine vient de s’y opposer. Si au départ, la junte semblait isolée et faible, ce sont maintenant ses adversaires, dont la France, qui apparaissent divisés.
Accueilli par sa famille et les caméras, Juan Branco, très médiatique avocat de gauche, est arrivé le 8 août à l’aéroport Charles de Gaulle après son expulsion du Sénégal. Raillées à droite et saluées « en guerrier » à gauche, les affres de Me Branco sont également loin de faire l’unanimité au Sénégal, au sein du gouvernement comme de l’opposition.
Avec le putsch militaire du 26 juillet au Niger, c’est l’avenir du pays qui est en jeu. La place de la France en Afrique s’y joue aussi, et plus largement la raison d’être même de la CEDEAO, qui a déjà connu trois coups d’État parmi ses membres depuis 2020. Celle-ci a menacé d’une intervention. Alors que le monde retient son souffle, voici ce qui peut se produire.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OKPolitique de confidentialité