Lola, victime de la barbarie

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Lola avait 12 ans. Collégienne à Paris, à Georges Brassens, elle n’est pas rentrée de l’école vendredi 14 octobre. Quelques heures plus tard, elle est retrouvée. Morte, égorgée, dans une valise. L’autopsie révèlera qu’elle n’est pas morte de ses blessures à la gorge, mais d’asphyxie. Par ailleurs, la jeune fille aurait également été violée par ses tortionnaires. 

Les policiers sont d’une efficacité redoutable. En quelques heures, ils arrêtent les principaux suspects de l’affaire. Quatre sont retenus, Dahbia B., Amine K., Friha B. et Rachid N. La principale, Dahbia, serait une SDF « aux potentiels troubles psychiatriques » selon Le Parisien. Ce serait elle qui a violé la petite fille. Dès ce lundi matin, une information judiciaire pour meurtre, viol, actes de barbarie et recel de cadavre sur mineure de moins de quinze ans a été ouverte. Le trafic d’organes, selon un témoignage recueilli par Le JDD, serait une motivation possible du crime. 

L’affaire a particulièrement explosé sur les réseaux sociaux. Le président de République Souveraine Georges Kuzmanovic s’est exclamé en tant que père « face à une telle horreur, il n’y a plus de politiquement correct, il n’y a plus que l’humanité en colère » tandis que la chroniqueuse Zohra Bitan a dit trouver le meurtre « horrible, insupportable, monstrueux » tout en appelant à éviter toute parole raciste « sous prétexte que les auteurs seraient algériens ». Un grand nombre de personnalités de droite a dénoncé le laxisme migratoire et l’ensauvagement de la société, dont certains appelant à une manifestation transpartisane. Le Président de la République a quant à lui suscité l’indignation sur les réseaux sociaux par un tweet commémorant des « crimes inexcusables pour la République » commis 61 ans plus tôt sur des Algériens indépendantistes. 

Le ministère de la Justice n’a pas réagi pour l’instant. 

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