Le président américain veut protéger l’Amérique avec un dôme anti-missile.
Plus grand, plus haut, plus puissant, plus résistant. Quand Donald Trump s’exprime, il ne faut pas craindre d’avaler des kilomètres de superlatifs, surtout lorsqu’il qualifie quelque chose de produit par et pour les États-Unis.
Hier, le président américain annonçait dans des termes élogieux la construction d’un gigantesque bouclier anti-missiles pour protéger les États-Unis sur le modèle du « Dôme de fer » israélien. « C’est un investissement générationnel dans la sécurité de l’Amérique et des Américains », a-t-il expliqué, précisant que ce dispositif sera « capable d’intercepter des missiles même s’ils sont lancés depuis d’autres parties du monde ».
Si l’annonce de ce projet pharaonique n’a pas surpris, même son coût de 175 milliards de dollars, on a appris tout de même que le Canada y serait associé et donc bénéficierait de cette protection. Donald Trump n’a pas précisé si ce serait parce qu’il compte annexer ce pays, ce qu’il a dit à de multiples reprises.
En revanche, la Chine s’est aussitôt inquiétée de ce projet, estimant que le dôme de Trump s’inscrit dans une course à l’armement et la militarisation de l’espace. Pour Pékin, il s’agit d’une menace pour la sécurité mondiale. Les Russes ont renchéri, voyant dans ce « dôme d’or » un plan pas bien différent de la guerre des étoiles de Ronald Reagan à l’époque de la Guerre froide.