Politique

Un journaliste spécialisé en économie propose dans "Le monde qu’ils veulent" (L’Artilleur) une synthèse passionnante sur l’obsession de la globalisation qui règne parmi les élites politiques et financières mondiales. Du Club de Rome à Emmanuel Macron, on observe des discours semblables, obnubilés par le dépassement des nations et la mise en place d’une gouvernance planétaire.

C’est fait : Ursula von der Leyen a présenté publiquement la liste des commissaires européens telle qu’elle va la présenter au Parlement européen, qui pourra la modifier à la marge en cas d’hostilité à l’un de ces hauts-fonctionnaires dont la nomination est négociée entre la Présidente de cette institution technocratique et les chefs d’État ou de gouvernement des pays membres de l’UE.

Le conseiller spécial nommé par Michel Barnier à Matignon est un ancien fonctionnaire de la DGSE en Bosnie-Herzégovine, fut le contact français de l’UCK au Kosovo en 1999. Affichant un profil très politique, il fut élu régional UMP en Bourgogne et parlementaire européen au sein du groupe PPE (centre droit) de 2009 à 2024.

Le politologue Jérôme Fourquet vient de publier une étude "Comprendre la géographie du vote RN en 2024" réalisée avec Sylvain Manternach, géographe-cartographe. En 2024, toutes les élections ont été marquées par une poussée significative du Rassemblement National. Quel est donc le profil de cet électorat ?

Le commissaire européen français, dont la reconduction avait été proposée par Emmanuel Macron, a annoncé ce lundi 16 septembre qu’il se retirait, à la veille de l’annonce de la nouvelle composition de la Commission européenne, en raison de la vive opposition à son égard d’Ursula von der Leyen suite à cette nouvelle désignation par la France. Stéphane Séjourné sera donc proposé pour remplacer Thierry Breton.