Depuis plus d’un an, la grande majorité des médias de grand chemin ont fait le choix manichéen du soutien à l’Ukraine et de la diabolisation de la Russie. Pourquoi un tel parti pris ? Que cela révèle-t-il sur le journalisme aujourd’hui en France ?
Figure médiatique reconnue pour son action aux côtés des forces ukrainiennes, un volontaire américain, James Vasquez, aurait en fait fabulé sur ses prouesses au front et sur son statut de combattant. Pour la presse comme pour ses soutiens outre-Atlantique, la déconvenue est de taille.
Le dernier ouvrage de l’historien militaire Sylvain Ferreira est précis, efficace et parfait pour comprendre les ressorts et les leçons d’une des batailles les plus intenses du conflit encore en cours. Aujourd’hui sous contrôle russe, la ville de Marioupol était non seulement stratégique, mais aussi hautement symbolique, principale base du régiment ukrainien « Azov ».
En revenant sur une année de reportages en Ukraine, des deux côtés du front, Régis Le Sommier fait entendre une voix libre dans un paysage journalistique qui l’est de moins en moins.
On l’a comparée à l’Afghanistan, au Vietnam ou encore aux Guerres mondiales ; mais un autre parallèle devient de plus en plus frappant. Les points communs avec la désastreuse guerre de Corée s'accumulent, alors que la Russie envisage "l'option coréenne" comme voie de sortie. Une perspective inquiétante, alors que le conflit fratricide des années cinquante n’a jamais pris fin.
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