Un nouvel atout pour Donald Trump dans la course à la Maison-Blanche
L’une des multiples fausses photos d’identification judiciaire (en anglais, « mug shot ») de Donald Trump qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux. Celle-ci a été réalisée par son équipe de campagne.
Le camp Républicain a choisi un proche de l’ancien président pour présider la Chambre des représentants. Donald Trump semble désormais bien placé pour remporter la primaire de son parti et affronter Joe Biden l’an prochain lors des présidentielles américaines.
Jérôme Besnard
3 novembre 2023 à 16:20
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À un an de la prochaine élection présidentielle américaine, Donald Trump, qui entend bien se voir désigner à nouveau comme le candidat du Parti républicain, dispose d’un nouvel atout dans son jeu après la désignation de Mike Johnson, élu de Louisiane comme nouveau président de la Chambre des représentants en remplacement de Kevin McCarthy, démissionnaire après avoir été mis en minorité suite au défaut de certains éléments de la majorité républicaine de cette assemblée.
Âgé de 50 ans, cet évangélique baptiste a travaillé vingt ans comme juriste spécialisé en droit constitutionnel avant de se lancer en politique en 2015. Son principal cheval de bataille fut, dès le début, l’instauration de la prière obligatoire dans les écoles publiques. Il fait en effet partie de l’aile la plus religieuse du Parti républicain. Ce libéral-conservateur s’oppose à l’avortement et au mariage homosexuel. En 2020, il n’a pas reconnu l’élection de Joe Biden à la fonction de Président des États-Unis, contestant les résultats de plusieurs États. Par ailleurs, il refuse de voir dans l’activité humaine la cause du réchauffement climatique.
Vents favorables pour l’ancien président américain
La nomination de Mike Johnson est donc une excellente nouvelle pour Donald Trump, puisque le nouveau président de la Chambre des représentants ne fait pas mystère de son admiration pour l’ancien chef d’État. Dans le même temps, l’annonce le 28 octobre du retrait de Mike Pence, ancien vice-président des États-Unis, de la course à l’investiture républicaine semble ouvrir une route triomphale à Trump. Ce dernier n’aura à affronter au sein de son camp que les candidatures de l’inexpérimenté en politique Vivek Ramaswamy, d’origine tamoule, de Nikki Haley, atout féminin du parti, par ailleurs d’origine sikhe, et du conservateur catholique Ron DeSantis, le puissant gouverneur de Floride, d’origine italienne.
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Jérôme Besnard
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