Un face à face sous tension entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky
Les relations sont tendues entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky
La rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky a finalement eu lieu vendredi 27 septembre, à New York. Un entretien qui a bien failli être annulé, alors que le président ukrainien, en visite aux États-Unis, s’était attiré les foudres de l’ex-locataire de la Maison-Blanche en critiquant le camp républicain.
Clara Pollet
27 septembre 2024 à 15:00
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Donald Trump a confirmé qu'il accueillerait Volodymyr Zelensky ce vendredi matin à la Trump Tower de New York. Une annonce qui met fin aux spéculations qui agitaient les médias depuis plusieurs jours. « Zelensky a insisté pour me voir, et je vais le recevoir demain matin à 9 h 45 », a déclaré Trump lors d’une conférence de presse jeudi, officialisant ainsi le tête-à-tête.
Si les regards sont rivés sur cette rencontre, c’est avant tout en raison des relations tendues qui se sont installées entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky. L’un reproche à l’autre une interview dans laquelle le président ukrainien pointait du doigt l’incapacité de Donald Trump à résoudre le conflit russo-ukrainien. Des mots qui n’ont pas manqué de faire réagir le candidat républicain, qui a assuré en réponse pouvoir résoudre le conflit en « 24 heures » s'il revenait au pouvoir.
Un bras de fer sur fond de guerre en Ukraine
En pleine tournée diplomatique aux États-Unis, Zelensky a déjà rencontré Joe Biden et Kamala Harris. La vice-présidente a réaffirmé un soutien indéfectible à l’Ukraine : « Certains, ici même, aimeraient que l’Ukraine abandonne une partie de son territoire, qu’elle se retire ou qu’elle s’agenouille. Ce n’est pas de la paix, c’est de la capitulation », a-t-elle martelé, accusant implicitement le camp républicain de complaisance envers le Kremlin.
Quant à Joe Biden, il a réitéré jeudi que la Russie « n’emportera pas » cette guerre. Le chef d’État ukrainien, venu défendre son « plan de victoire » à Washington, a asséné : « Cette guerre peut être gagnée, et une paix juste conclue, mais seulement avec le soutien des États-Unis. »
Clara Pollet
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