Politique
RSA, les 15 h hebdomadaires bientôt généralisées
Les bénéficiaires du RSA bientôt soumis à un quota d’activité obligatoire ? La mesure a récemment été votée par le Parlement, après des débats houleux. Au-delà du principe même, fustigé par les oppositions, ce sont les conditions d’application du texte qui inquiètent.
Remy Savarit
29 septembre 2023 à 14:46
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Quinze heures d’activités obligatoires par semaine pour les bénéficiaires du RSA, c’est ce que souhaite instaurer un amendement au projet de loi pour le plein emploi, voté le 28 septembre par l’Assemblée nationale.
Un texte à l’initiative du groupe Les Républicains, soutenu par la majorité. Son adoption a déchiré l’Hémicycle. Au micro de l’Assemblée, Clémentine Autain, député LFI a fustigé un amendement « qui demanderait des comptes aux plus vulnérables » avant de dénoncer « un certain flou » autour des 15 heures obligatoires… « 15 heures étant un minimum sans savoir quel est le maximum », s’inquiète la députée LFI…
Pendant les débats, le RN a aussi fait preuve de fermeté. Selon les membres du parti, cette mesure n’est « ni souhaitable ni réalisable ». « Elle risque de priver de leurs droits bon nombre de bénéficiaires du RSA et d’accroître la précarité », souligne-t-on dans le camp de Marine Le Pen.
De son côté, Thibault Bazin, député LR, défenseur du texte devant l’hémicycle, a estimé qu’il permettrait aux allocataires « d’avoir un rythme et de se donner des objectifs […] plutôt que d’être dans l’isolement social ». Un amendement salué par le ministre du Travail, Olivier Dussopt, qui estime que ce texte « va dans le bon sens ».
Selon des chiffres publiés par la direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques, près de 1,9 million de personnes touchaient le RSA en 2022.
Agriculteurs et indépendants inquiets
Mais toutes les bénéficiaires ne seront pas dans l’obligation de réaliser 15 heures d’activité hebdomadaire. En effet, l’amendement prévoit de dispenser les allocataires « rencontrant des difficultés particulières et avérées, en raison de leur état de santé, de leur handicap ou de leur invalidité ». Il en sera de même pour les parents isolés « sans solution de garde pour un enfant de moins de 12 ans ».
En revanche, aucune exception ne sera faite pour les 11 000 agriculteurs bénéficiaires du RSA. Dans un communiqué, la Mutuelle Sociale …
Eric EXTIER
Il y a 2 mois
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Faire participer les Français qui vivent des allocations RSA n’est pas choquant dans cette période difficile pour ceux qui travaillent. Il faut tenir compte des exceptions et spécificités mais l’idée doit être mise en oeuvre.
philippe paternot
Il y a 2 mois
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combien de députés présents lors de ce vote? même pas 1/4, c'est plus que choquant
Philippe Cervi
Il y a 2 mois
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Le gouvernement a besoin d'argent et il en cherche partout : voir les fonds AGIRC ARCCO .