Après l’attaque du Hamas contre Israël et l’assassinat d’un professeur à Arras, la Belgique francophone refuse encore d’aborder de front la question de l’islamisme. Pire, à la veille d’une année électorale importante, elle cède à la pression communautariste, estiment des observateurs qu’OMERTA a interrogés.
Jérôme Besnard
16 octobre 2023 à 16:19
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Sur 700 extrémistes habituellement suivis par les services de sécurité belges, 600 sont islamistes, si l’on en croit les chiffres de l’OCAM (Organe de coordination pour l’analyse de la menace). En dépit de ces chiffres, le niveau de risque d’attentat, actuellement de 2 sur 4, n’a pas été relevé après l’attaque du Hamas contre Israël et l’assassinat de Dominique Bernard dans un lycée du Pas-de-Calais. À Bruxelles, on n’oublie pourtant pas les attentats à la bombe de l’aéroport de Zaventem et de la station de métro Maelbeek du 22 mars 2016.
« Le festival islamogauchiste continue en Belgique. Et le début de débat qui avait commencé a été vite étouffé », regrette sur le réseau social X Jean Quatremer, le correspondant du quotidien français Libération à Bruxelles. Dans son viseur, le parti « Écolo », souvent accusé de collusion avec la mouvance islamiste, ici critiqué pour avoir supprimé sur Internet son communiqué dénonçant l’attaque du Hamas, ne laissant figurer que celui de soutien au peuple palestinien après les ripostes d’Israël.
Attablé dans un café de Saint-Gilles, une commune appréciée des Français expatriés, un jeune avocat de confession juive au barreau de Bruxelles nous explique le tropisme un peu particulier qui règne ici : « le point de vue propalestinien prévaut dans les principaux médias francophones belges, notamment à la télévision, en raison du clientélisme socialiste existant en Wallonie ».
Islamogauchisme, un débat « vite étouffé »
Notre interlocuteur estime en effet que la communauté musulmane locale, principalement originaire du Maroc et de Turquie, pèse considérablement dans les urnes, notamment auprès du Parti socialiste. Celui-ci est en effet aux manettes à Bruxelles ville comme à Molenbeek, Anderlecht, Liège, Mons, Charleroi (avec Paul Magnette, qui a refusé récemment de répondre au journaliste de CNews pour des raisons politiques) et en région Wallonie (avec Elio Di Rupo célèbre pour ses nœuds papillon), autant de zones marquées par le …
Jérôme Besnard
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Commentaires
philippe paternot
Il y a 1 mois
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comme en france ils sont repérés mais laissés tranquilles
philippe paternot
Il y a 1 mois
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comme en france ils sont repérés mais laissés tranquilles