En Europe, on compte de très différents systèmes de retraite. Certains sont universels et s’appliquent donc à toute la population. D’autres sont basés sur des différences sexuelles (les femmes partent plus tôt à la retraite que les hommes), ou un nombre d’années de cotisation.
Pour l’instant, la France, à 62 ans, reste le pays où on part le plus tôt à la retraite de l’Union Européenne. Si on prend tout le continent, le champion est l’Ukraine : 60 ans pour les hommes, 55 ans pour les femmes. A contrario, les pays dans lequel cet âge est le plus élevé dans l’Union Européenne sont l’Allemagne, l’Italie et le Danemark avec 67 ans. À partir de 2035, ce dernier pays devrait battre tous les records : 69 ans.
Alors, qu’en est-il autour de la France ? L’Espagne, la Belgique, la Suisse, le Luxembourg, Andorre et Monaco sont tous exactement au même niveau : 65 ans. Notons qu’en Suisse, les femmes ont le privilège d’un départ à 64 ans. Mais ces législations, déjà bien plus contraignantes que celle de la France, devraient encore évoluer. En Espagne par exemple, 37 ans et six mois de cotisations sont nécessaires aujourd’hui. Ce chiffre devrait augmenter d’un an d'ici à 2027. En Belgique, l’âge légal de départ passera à 66 ans en 2025, et 67 ans en 2030, rejoignant ainsi son voisin allemand.
Jetons alors un regard outre-Manche. Au Royaume-Uni, le système est passablement plus complexe. En effet, les acteurs privés ont un grand rôle à jouer dans le système, par le biais de fonds de pension. La retraite par capitalisation y est importante, l’État n’étant pas le seul acteur. Cependant, l’âge légal y existe, et est fixé à 66 ans. Cependant, une loi supplémentaire existe, qui a toute son importance : si un Britannique travaille jusqu’à 70 ans, il recevra une prime de plus de 30 000 euros. Cette mesure incitative permet de contourner l’âge légal et maintenir plus de personnes actives.
Comme en Suisse, certains modèles européens avantagent les femmes, dont l’espérance de vie est …
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