Société
Polémiques à Roland-Garros : fronts de l’Est sur terre battue
Une joueuse ukrainienne a refusé de serrer la main de son opposante biélorusse, provoquant les huées des gradins. Le lendemain, Novak Djokovic exprimait son soutien au Kosovo, victime de nouvelles violences. Les règles du tournoi de tennis interdisent tout avis politique, mais seul Djokovic semble risquer une sanction. Retour sur un casse-tête moral.
Alexandre Cervantes
30 mai 2023 à 16:04
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Sauf à la marge, la seule vraie politique qu’avait connu Roland Garros jusqu’alors était une monarchie absolue – à deux trois couacs près – avec pour souverain Rafael Nadal, dont les fans regrettent l’absence exceptionnelle pour l’édition 2023 de son tournoi fétiche. Mais après le choc de la nouvelle il y a deux semaines, plusieurs déflagrations ont écorné l’ambiance joyeuse sous le soleil parisien après les premiers matchs.
Deux polémiques, deux combats
L’un russo-ukrainien, l’autre kosovare - et plus nébuleux encore pour bon nombre de Français. D’abord une jeune tenniswoman ukrainienne, Marta Kostyuk, qui a refusé de serrer la main biélorusse de la numéro deux mondiale, Aryna Sabalenka, ce dimanche. Elle lui reprochait notamment de ne pas condamner suffisamment fermement la guerre en Ukraine. Mais le geste (ou plutôt, l’absence de geste) de l’Ukrainienne n’a pas plu aux gradins, d’où émanèrent alors force sifflets. “Les gens devraient avoir honte !” s’exclamait elle après coup, évoquant sa surprise de recevoir un tel accueil pour sa bravade. “Quand j'étais au Royaume-Uni l'an dernier, les gens réagissaient différemment, même dans la rue. Je m'étais sentie très soutenue”.
Le lendemain, c’est la tête de série numéro 3 Novak Djokovic qui reprenait le flambeau de la polémique au bout d’un feutre BIC. Comme le veut la coutume, il conclue son match expéditif face à l’Américain (d’origine serbe) Aleksandar Kovacevic, en griffonnant un mot sur une des caméras du court. Plus qu’un simple mot, on lit “Le Kosovo est le cœur de la Serbie. Arrêtons la violence”. Plus tard, il s’explique dans sa langue natale : « C'est un sujet très sensible. Je suis très touché en tant que Serbe par ce qu'il se passe au Kosovo et par la façon dont notre peuple a été pratiquement forcé de quitter nos municipalités (...). Je suis le fils d'un homme né au Kosovo, je sens une responsabilité additionnelle à donner mon soutien à notre peuple et à toute la Serbie. » Les tensions s’accroissent …
Samia Benhalilou
Il y a 1 ans
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Moi j adore Novak et je lui donne raison pour son refus de se faire vacciner par cette daube très onéreuse de pfizer comme pour le Kosovo ..Novak est mon joueur préféré et c est aussi un homme qui dit la vérité .Quand on ne veut pas de politique dans le sport on ne commence pas à forcer les joueurs à signer un papier qui les positionnent sur le plan politique et on exclut pas ceux qui ne le signent pas !
Gerda Stokoe
Il y a 1 ans
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Je sais que cela a déjà été relevé, mais je ne peux m'empêcher de répéter que votre orthographe/notions de grammaire de base est inacceptable!! Une dixaine dans 2 paragraphes seulement, et pas des moindres! Alors, svp, au moins " une clause" et non "close" (vous: la fameuse close de neutralité)
Patrice OEUILLET
Il y a 1 ans
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Reste à attendre LA décision de la direction, mais une divergence de traitement trop grande entre les deux joueurs militants, surtout à moins d’un jour d’écart"," risquerAIT de mécontenter nombre de fans et d’observateurs soucieux de voir les règles d’une même compétition s’appliquer équitablement. Message politique ou silence radio, pour le public CE sont surtout les opinions en elleS-mêmeS qui choqueront in fine... Je suis abonné à votre média et je compte bien le rester mais ... serait-il possible de faire corriger les fautes d'othographe, de ponctuation et de Français dans les articles avant de les publier ? Merci d'avance. Si vous n'avez pas d'autre solution, je veux bien le faire bénévolement pour vous. Je suis à la retraite hélas donc j'ai du temps. Cordialement