Géopolitique

Pluie de missiles iraniens sur Tel-Aviv

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En réponse aux nombreux bombardements sur le Liban, lancés par Israël ces dernières semaines et provoquant la mort du dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, l'Iran a décidé d'intervenir. Ce mardi 1er octobre, l'allié du Liban a envoyé plus de 180 missiles vers Tel-Aviv, ne causant aucun dégât majeur, selon un article des Echos. Le Président israélien, Benjamin Netanyahou, a directement réagi aux attaques en qualifiant celles-ci de "grande erreur dont ils paieront le prix". Les médias israéliens parlent de "déclaration de guerre", qui aura des "conséquences sévères". L’armée israélienne poursuit son offensive, en annonçant le déploiement de nouvelles unités d’infanterie et de blindés supplémentaires dans le sud du Liban. De nouvelles frappes ont également touché le sud de Beyrouth ce matin. 

Le Proche-Orient s'embrase... Mais pas que. 


Washington, éternel soutien à Israël, dit vouloir "coordonner" une réponse à l'Iran. Joe Biden a annoncé que des discussions étaient actuellement "en cours" avec Israël, pour préparer une riposte. La vice-présidente et candidate à la présidentielle américaine, Kamala Harris, a affirmé "son engagement inébranlable en faveur de la sécurité d'Israël". "Nous n'hésiterons jamais à prendre les décisions nécessaires pour défendre les forces et les intérêts américains contre l'Iran et les terroristes soutenus par l'Iran" a-t-elle déclaré. Côté français, Emmanuel Macron a "condamné avec la plus grande fermeté les attaques de l'Iran contre Israël", selon un communiqué de l'Élysée, publié à l'issue d'un conseil de défense. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence ce mercredi, à 10h00 heure de New York (16h00 à Paris), pour discuter de l'escalade des hostilités au Moyen-Orient. 

Julie Péron

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