Géopolitique

Ousmane Sonko, principal opposant au Sénégal condamné à l’inéligibilité

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Jeudi dernier, le 1er juin 2023, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko a été condamné à deux ans de prison pour « corruption de la jeunesse ». Accusé de menace de mort et de viol sur une masseuse, le juge n’a pas retenu ces deux faits mais a tout de même incriminé l’homme politique pour un rapport sexuel, interdit entre un majeur et un mineur (la majorité est à 21 ans au Sénégal). Si la sentence est bien moindre que celle demandée par le procureur, 15 ans tous chefs d’accusation compris, elle le prive d’éligibilité, et l’empêche de participer à l’élection présidentielle qui se tiendra en février prochain. La décision a provoqué des émeutes dans tout le pays. 

Ousmane Sanko, jeune politicien au programme populiste, dénonce la mainmise de la France sur le Sénégal ainsi que la corruption endémique qui touche le pays. Programme finalement assez rédhibitoire pour un candidat de l’opposition en Afrique, il dispose du soutien de la jeunesse. Néanmoins, en mars 2021, il est arrêté par la police pour un viol présumé sur la personne de Adji Sarr, jeune masseuse de 20 ans, comme le relate France Culture dans son émission « La revue de presse Internationale ». L’évènement soulève le pays et les manifestations font 16 morts. Le parti de l’opposant « Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité crie au complot et accuse directement le président en exercice, Macky Sall d’avoir fomenté ce procès pour salir la réputation de l’accusé ainsi que l’empêcher de participer aux élections. D’autant plus, que le chef de l’État n’a pas encore renoncé à un troisième mandat, pourtant interdit selon la constitution sénégalaise. Si la situation s’est apaisée dans le pays, le procès a ravivé les tensions. De nouvelles émeutes ont éclaté à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, ainsi que devant le domicile de Sanko. En réaction, le gouvernement a envoyé l’armée dans les rues des principales villes du pays. Par ailleurs, l’utilisation des réseaux sociaux a été …

Julien Lusinchi

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Commentaires

Christelle de Beaucorps

Il y a 1 ans

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Article intéressant mais personnellement les fautes d'orthographe et de syntaxe ont gêné ma lecture

KEVIN MARREC

Il y a 1 ans

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0

Merci de relire votre article, truffé de fautes d'orthographe. Salutations

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