Politique
Othman Nasrou : une étoile montante de la droite modérée au cœur du gouvernement Barnier
Depuis le samedi 21 septembre, les Français découvrent les membres du nouveau gouvernement dirigé par Michel Barnier. Parmi ces figures : Othman Nasrou, membre des Républicains, nommé secrétaire d’État à la Citoyenneté et à la Lutte contre les discriminations. Encore peu connu sur la scène politique, qui est ce nouveau visage au sein du gouvernement ?
Clara Pollet
23 septembre 2024 à 17:20
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Depuis 2015, Othman Nasrou avance sur la scène politique. Né à Casablanca, il fait ses premiers pas d'élu en tant que conseiller régional d’Île-de-France sous l’égide de Valérie Pécresse. L’année suivante, il devient vice-président de la région, chargé du tourisme et des affaires internationales. Othman Nasrou enchaîne ensuite, une série de responsabilités : président du groupe Les Républicains au conseil régional, candidat aux municipales à Trappes (où il échoue de peu), puis vice-président de la Région, cette fois chargé des questions de jeunesse, de promesse républicaine, d’insertion professionnelle et d’enseignement supérieur.
Parcours politique et déclarations
L'année 2022 marque un tournant décisif dans son parcours : il est propulsé porte-parole de la candidate Valérie Pécresse à la présidentielle, avant de devenir directeur de campagne de Bruno Retailleau, récemment nommé ministre de l’Intérieur.
Le 1er septembre, sur le plateau de BFMTV, il affirmait : « Je ne participerai pas à cette grande émission de téléréalité organisée par le président de la République ». Pourtant, la nomination récente d’un Premier ministre issu de son parti semble avoir rebattu les cartes.
Ces derniers jours, plusieurs de ses prises de position passées ont refait surface. Parmi elles, un tweet de 2013 où il exprimait son opposition à la loi sur le mariage pour tous. En juillet dernier, au micro de France info, il déclarait qu'il refuserait toute collaboration avec les écologistes, tout en écartant une alliance avec le Rassemblement national. Plus récemment encore, il s’est fermement opposé à la réduction de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien, une mesure proposée par Anne Hidalgo et qui entrera en vigueur dès octobre.
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