Château de Malmaison, résidence de Joséphine de Beauharnais
Monstre sacré d’Hollywood, le réalisateur anglais Ridley Scott s’attaque au cas Napoléon avec talent même si les inconditionnels de l’Empereur pourront trouver à redire sur l’exercice, il est vrai toujours difficile à réussir sur toute la ligne.
Jérôme Besnard
21 novembre 2023 à 08:45
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Depuis Abel Gance en 1927, la figure de Napoléon a inspiré nombre de réalisateurs de films. Pierre Mondy ou Christian Clavier l’ont jadis incarné avec talent. Auteur d’une œuvre foisonnante et polymorphe, Ridley Scott, qui fêtera à la fin du mois de novembre ses 86 ans, ajoute aujourd’hui un nouvel opus à cette liste déjà longue. Bien entendu, les puristes y trouveront à redire et la complexité du personnage peut difficilement être rendue sur grand écran, mais la sortie ce mercredi sur les écrans français du Napoléon de Ridley Scott témoigne de l’universalité du personnage devenu un mythe historique sur lequel on ne cesse d’écrire et de disserter.
C’est avec Alien en 1979 et Blade Runner en 1982 que Ridley Scott révèle ses talents de réalisateur au grand public. Mais son premier long métrage, sorti en 1977, Les Duellistes, mettait en scène deux hussards des temps napoléoniens échappés d’une nouvelle de Joseph Conrad. C’est dire si la période du Consulat et de l’Empire hante depuis longtemps le réalisateur de Gladiator et de Thelma et Louise.
Grand spectacle et vie intime
Ridley Scott, s’il n’échappe pas à la nécessité de présenter au spectateur une bataille spectaculaire, en l’occurrence celle d’Austerlitz, l’éclatante victoire impériale du 2 décembre 1805, a choisi de mettre l’accent sur la relation entre Napoléon et Joséphine de Beauharnais, sa première épouse couronnée avec lui à Notre-Dame de Paris le 2 décembre 1804 mais qui se révéla dans l’incapacité de lui donner un héritier. Remplacée par Marie-Louise d’Autriche et retirée dans son château de Malmaison, où elle devait mourir à 50 ans seulement, elle incarnait la mauvaise conscience de Napoléon coupable aux yeux de l’Histoire de l’avoir répudié.
Napoléon est un mythe social international. Le film de Ridley Scott est la promesse d’un regain d’intérêt pour la France et son Histoire dans le monde entier. Cela vaut bien qu’on pardonne au réalisateur certaines libertés et certains détails guère conformes à la …
Jérôme Besnard
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Commentaires
catherine MAILLOT
Il y a 1 semaines
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Comment pouvez vous faire de la publicité à ce film qui est anti Napoléon, anti héros et anti français ? Quand on interroge les français, ils sont 70% à admirer Napoléon Ce film, influencé par le Wokisme a pour objectif de déconstruire les héros blancs et nationalistes dans l'imaginaire des français et de déconstruire le sentiment nationaliste ou patriotique (ou ce qu'il en reste) des français pour mieux les diluer dans une Europe assujettie aux USA
catherine MAILLOT
Il y a 1 semaines
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