Économie
L’immobilier face au recul de ses prix
Dans les grandes et moyennes agglomérations, les prix de l’immobilier sont en baisse presque partout en France. En cause, la forte hausse des taux d’intérêt des crédits immobiliers qui tarit la demande. Dans certaines villes, les prix sont en recul de plus de 10 %.
Rémy Savarit
3 octobre 2023 à 17:18
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L’immobilier face au recul de ses prix
Les prix de l’immobilier orientés à la baisse en France. Selon des chiffres de Century 21 publiés par Le Figaro, les tarifs des appartements ont reculé de 4,1 % sur un an au troisième trimestre 2023. Une baisse similaire est également observée pour les maisons. Sur cette même période, leurs prix ont diminué de 2 %.
Une baisse des prix qui se généralise à l’ensemble de la France, sans distinguer grandes métropoles et villes moyennes. Par exemple, Paris a connu une baisse de 4,7 % selon le baromètre Bien Ici BFM. De leur côté, Limoges et Amiens ont respectivement vu les prix de leur immobilier reculer de 10 et 15 %.
Notaire en Ille-et-Vilaine et spécialiste du marché immobilier breton, Guy Messager nous explique que cette chute est due en « grande partie à la hausse des taux d’intérêt ». « Comme les taux d’intérêt augmentent rapidement en fonction de la parité de l’euro et du dollar, ils changent chaque semaine », analyse-t-il.
Des villes à contre-courant
En août 2023, le taux moyen des crédits immobiliers octroyés sur 20 ans atteignait presque 4 %, selon des chiffres de l’Observatoire crédit logement/CSA. À titre de comparaison, il était de 1,85 % il y a un an et inférieur à 1 % (0,99 %) en août 2021, détaille un tableau comparatif publié par cet observatoire. Selon les spécialistes du secteur, les taux des crédits immobiliers pourraient atteindre 5 % avant de « se stabiliser » début 2024.
Concernant le prix de l’immobilier, certaines villes résistent, à l’image de Marseille et de Nice, qui ont connu une augmentation de 9,2 %. Plus à l’ouest, Rennes a connu une hausse de 8,2 %. Guy Messager nous explique qu’il « manque entre 43 et 50 % de logements » dans cette ville bretonne. « Il y a donc une demande pour investir et je pense que les vendeurs ne sont pas encore prêts à baisser la valeur de leurs biens immobiliers », poursuit le notaire.
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Gerda Stokoe
Il y a 2 semaines
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Oui, tout à fait juste: l'article est réducteur et l'analyse - s'il y en a une... - superficielle. Décevant vraiment alors même que c'est un sujet qui, je pense, intéresse bcp de monde. !
Françoise Lelief
Il y a 1 mois
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mettre la situation actuelle du marché immobilier sur le seul compte de la hausse des taux me semble très réducteur. Ne pourriez-vous pas pousser vos analyses un peu plus loin? il y a une forte volonté politique et idéologique derrière cet état de fait. Au delà de Century 21 peut être pourriez-vous interviewer d'autres professionnels du secteur.