Liban : après avoir éliminé Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, Israël poursuit ses bombardements
Hassan Nasrallah lors d'une discussion avec des responsables du bureau du guide suprême de l'Iran, Ali Khamenei, en 2019. Source : khamenei.ir / CC BY 4.0
La stupéfaction règne toujours au Liban après l'élimination le 27 septembre du principal dirigeant chiite qui dirigeait depuis 1992 le Hezbollah, parti politique et organisation militaire soutenue par la Syrie et l'Iran. Les bombardements israéliens ciblés contre les positions du Hezbollah se sont poursuivis tout le weekend, n'épargnant pas les civils.
Jérôme Besnard
29 septembre 2024 à 21:00
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Les bombardements israéliens se sont prolongés samedi et dimanche contre les positions du Hezbollah au Liban, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth et dans la plaine de la Bekaa, après ceux de vendredi qui ont entraîné la mort du chef du Hezbollah depuis 1992, Hassan Nasrallah, âgé de 64 ans. Ces bombardements ont tué des militants du Hezbollah mais également des civils.
Né dans le quartier arménien de Beyrouth, aîné d’une famille chiite de neuf enfants, Nasrallah avait étudié la théologie à Nadjaf, en Irak, avant de militer originellement au sein du mouvement chiite Amal au Liban. Il avait rejoint le Hezbollah en 1982, au lendemain de l’invasion israélienne de son pays natal. Rappelons que le 23 octobre 1983, 58 parachutistes français du 1er RCP sont tués à Beyrouth dans un attentat attribué au Hezbollah.
Le ministre des Affaires étrangères français est arrivé à Beyrouth
Après la mort de son ami Abbas Moussaoui (1952-1992), tué par les Israéliens, Hassan Nasrallah est élu secrétaire général du Hezbollah. En 1997, c’est au tour de son fils, âgé de 18 ans d’être éliminé par Tsahal. C’est la lutte contre Israël qui assure sa popularité au Liban dans les premières années du XXIe siècle. Nasrallah, devenu une personnalité politique majeure au Liban, entretient des liens privilégiés avec la Syrie de Bachar el-Assad et l’Iran. En 2008, il avait signé un accord historique avec le général chrétien maronite Michel Aoun.
Jean-Noël Barrot, nouveau ministre des Affaires étrangères français, est arrivé au Liban ce dimanche soir 29 septembre à la demande d’Emmanuel Macron qui affecte de s’intéresser de très prêt à la situation sur place. Dans sa première déclaration sur le sol libanais, Jean-Noël Barrot a notamment déploré qu’après une Française de 87 ans la semaine dernière, un ressortissant français âgé lui aussi de plus de 60 ans ait péri dans les bombardements israéliens.
Parallèlement à ses bombardements sur le Liban, Israël a déclenché ce dimanche des tirs visant les …
Jérôme Besnard
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Commentaires
philippe paternot
Il y a 1 semaines
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0
ce ministre fait de la com, mais personne ne l'écoute !
philippe paternot
Il y a 1 semaines
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ce ministre fait de la com, mais personne ne l'écoute !