Olivier Faure, secrétaire sortant du Parti Socialiste
Après n’avoir obtenu que 1,75% des voix lors de la dernière élection présidentielle, le Parti Socialiste s’est vu forcer de s’allier au reste de la gauche aux élections législatives. La récente élection du président du parti se révèle être une gabegie, qui plonge un peu plus la gauche traditionnelle dans la fange.
Dimanche 22 janvier, le Parti Socialiste proclamait officiellement la victoire d’Olivier Faure, avec 51,09% des suffrages exprimés. Une courte victoire a priori, mais rien de grave après tout.
Evidemment, tout ne pouvait pas se passer comme prévu. Dès les premières proclamations des résultats, des voix ont commencé à s’élever contre des « irrégularités » commises lors du scrutin. Immédiatement, son principal adversaire Nicolas Mayer-Rossignol s’est mis à revendiquer la victoire, le vendredi 20 janvier, à 1h30 du matin. Or, quelques minutes plus tard, il est suivi par Olivier Faure, qui clame également avoir emporté la majorité des voix !
Alors, une commission spéciale a été déclenchée afin de désigner le vainqueur, la victoire ne se jouant en effet qu’à quelques centaines de voix. Entretemps, une vidéo visionnée des centaines de milliers de fois a circulé, montrant la porte fermée à clef de la salle de décompte : effectivement, des militants s’y étaient enfermés pour compter les voix comme bon leur semblait. De même, la ville de Liévin dans le Pas-de-Calais a vu sa salle de scrutin vidée par les policiers municipaux, tandis qu’à Elbeuf, une agression physique devant un bureau de vote a été signalée.
Le samedi ne sera pas le jour du repos. Dans les colonnes du JDD, Olivier Faure affirme être gagnant, ce que Nicolas Mayer-Rossignol ne manque pas de qualifier de « passage en force ».
Le dimanche 22 janvier, tout s’accélère : le Parti Socialiste publie un communiqué confirmant la victoire d’Olivier Faure. La réponse de David Assouline, cadre du parti, ne se fait pas attendre : seules 44% des fédérations auraient été comptabilisées et validées par la commission spéciale, ce qui aurait donné en tout une victoire de Nicolas Mayer-Rossignol à 51,64%.
Ce dernier revendique alors le « respect de la démocratie », et la tenue d’élections en bonne et due forme, dénonçant en même temps les « pratiques frauduleuses » qui ont eu lieu au cours de cette élection. Et pourtant, lundi …
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