La marche contre l’antisémitisme est « devenue un terrain de jeu politique »
LFI a annoncé en début de semaine son refus de participer à la marche contre l’antisémitisme, dimanche 12 novembre, en présence du RN. Le parti de Jean-Luc Mélenchon se retrouve au cœur des critiques. Son absence est perçue comme une forme d’antisémitisme, cachée derrière la présence « dérangeante » du camp de Jordan Bardella.
Julie Péron
10 novembre 2023 à 17:35
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Ce dimanche 12 novembre à Paris se tiendra une marche contre l’antisémitisme. Un rassemblement à l’initiative de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, et de Gérard Larcher, président du Sénat. Depuis les attaques du Hamas le 7 octobre dernier, les actes de haine contre les Juifs n’ont fait qu’augmenter en France : dessins de croix gammées, agressions physiques, chants antisémites… Plus de 1 000 actes de ce type ont été relevés en seulement un mois, contre 400 sur toute l’année 2022.
Le rassemblement du 12 novembre a pour objectif l’union nationale autour de la communauté juive et contre toute forme de racisme. Mais les enjeux politiciens n’aurait-elle pas pris le dessus sur l’événement ? Nous avons posé la question à Jean-Yves Camus, politologue français. « Le but initial était de lutter contre l’antisémitisme, comme cause unanime », a-t-il déclaré. « Malheureusement, c’est devenu un terrain de jeu politique. »
En effet, l’annonce de la présence du Rassemblement national est la première grande polémique autour de cette marche. Cependant, le Parti socialiste avait déclaré que « tous les Français, quelle que soit leur position, devaient participer », tout en qualifiant la présence du RN d’« illégitime ». Le PCF et LFI ont quant à eux déclaré qu’ils ne participeraient pas à la marche dimanche. À travers un communiqué, LFI a déclaré qu’elle refusait de défiler « aux côtés d’un parti qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme ».
« Il faudrait d’abord que LFI reconnaisse le Hamas comme un groupe islamiste et terroriste »
Pourtant, La France insoumise était déjà sous le feu des critiques depuis leur refus de reconnaître le Hamas comme un groupe terroriste et islamiste. Après les attentats du 7 octobre contre Israël, Élisabeth Borne, Premier ministre, avait dénoncé sur BFMTV « une façon de masquer une forme d’antisémitisme » de la part des insoumis. Les attaques contre ces derniers se sont encore multipliées depuis leur …
Julie Péron
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Commentaires
philippe paternot
Il y a 3 semaines
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j'adorer le "en même temps" d'aujourd'hui : union nationale ....sauf qu'ils ne veulent pas du RN et des zemmouriens...
philippe paternot
Il y a 3 semaines
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"LFI a déclaré qu’elle refusait de défiler « aux côtés d’un parti qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme »." LFI pense t-il au parti communiste français qui a collaboré avec l'occupant nazi jusqu'à l'invasion de l'urss ?
philippe paternot
Il y a 3 semaines
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j'adorer le "en même temps" d'aujourd'hui : union nationale ....sauf qu'ils ne veulent pas du RN et des zemmouriens...
philippe paternot
Il y a 3 semaines
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"LFI a déclaré qu’elle refusait de défiler « aux côtés d’un parti qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme »." LFI pense t-il au parti communiste français qui a collaboré avec l'occupant nazi jusqu'à l'invasion de l'urss ?