De gauche à droite : Gabriel Attal, Edouard Philippe, François Bayrou, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin
L’élection présidentielle de 2022 ne s’est pas achevée depuis six mois que certains membres de la majorité présidentielle commencent déjà à penser à la prochaine.
Alexandre de Galzain
11 octobre 2022 à 13:11
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Une chose est certaine : selon la Constitution, Emmanuel Macron n’aura pas le droit de se représenter en 2027. Mais alors, qui lui succèdera ? Dès aujourd’hui, les poids lourds d’Ensemble ! commencent à se positionner.
Le plan du Haut-Commissaire
Le premier, c’est François Bayrou. Candidat en 2002, 2007 et 2012, le président du Modem et Haut-Commissaire au Plan avait notamment été le « troisième homme » en 2007 avec plus de 18% des voix. Bien qu’il se soit retiré de la course à la présidentielle durant les deux dernières élections, le maire de Pau n’a pas caché qu’il pourrait être une option lors d’une interview accordée à Radio J ce dimanche 9 octobre. Affirmant qu’il était « prêt », il ajoute que cette éventualité « peut tout à fait arriver ». Toujours prudent, François Bayrou a très vite désamorcé cette annonce en précisant bien qu’il n’était pas candidat pour le moment. Mais lorsqu’il explique être « disponible ». F Bayrou tâte le terrain.
Si le centriste a dit être « infâchable » avec le Président de la République, quelques tensions survenues lors d’une discussion sur la réforme des retraites avaient remué Renaissance (ex-LREM). En effet, il jugerait la réforme des retraites moins importante que ses collègues, et s’est d’ores et déjà opposé à la possibilité d’un passage en force. Remettant sur la table l’idée d’un « dialogue », il incarne aujourd’hui l’idée d’une majorité flexible sur ces réformes.
Le Havre joue en Ligue 1
Le second outsider de cette course, c’est Edouard Philippe. Le maire du Havre est en effet grand favori dans les sondages, mais pas au sein de la majorité. Alors que les tensions semblent encore vives entre le Président de la République et son ex-premier ministre, l’incarnation de la ligne droitière du parti s’est fait des ennemis. En cause notamment sa grande popularité ménagée en tant que chef du gouvernement, et qui culminerait aujourd’hui à 50% d’opinions positives. À la tête de son parti Horizons, il a aujourd’hui 28 députés et un …
Alexandre de Galzain
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