Société

JO : La France passera-t-elle l’épreuve de la sécurité ?

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Le 11 octobre 2023, le chef de la délégation mongole a été dévalisé près du Stade de France, dans son VTC. Le bagage de la victime contenait des bijoux d’une valeur de 600 000 euros, qui n’auraient pourtant rapporté que 6 000 euros aux malfaiteurs, selon leurs dires. Ceux-ci ont été arrêtés le 25 octobre dernier, mais la presse n’a révélé l’information que le 2 novembre. 
Jugés au tribunal de Bobigny le 30 novembre prochain, les trois hommes âgés de 22 à 25 ans, avec un passif de « voleurs à la portière », ont toujours le même mode opératoire, selon le parquet de Bobigny : repérer des victimes fortunées à Roissy et les suivre en scooter. Au premier ralentissement, ils pillent leurs cibles en brisant les fenêtres. Quelques semaines auparavant, ces mêmes agresseurs avaient reproduit ce procédé sur des voyageurs saoudiens. Des mésaventures à répétition qui inquiètent la capitale, bien qu’une question perdure : comment et pourquoi le chef de la délégation mongole a-t-il pu voyager avec autant de richesses ? 

« De nombreux imprévus viennent perturber les préparatifs de la capitale »


Le comble de l’ironie, c’est que le chef de la délégation mongole s’était déplacé en France avec sa femme afin d’assister à un comité de préparation des JO portant sur… la sécurité. Un incident qui relance le débat sur les risques encourus lors des Jeux. « Le risque zéro n’existe pas », expliquait à nos confrères d’Europe 1 le 29 octobre dernier David Le Bars, secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale. « Une cérémonie à ciel ouvert qui va amener un public considérable. Vous imaginez le niveau de sécurité qu’il va falloir mettre en place pour sécuriser tout cela ? »
 
À seulement quelques mois du lancement des JO, de nombreux imprévus viennent perturber les préparatifs de la capitale. Une note de la gendarmerie relayée par RMC et BFMTV indique que « cet événement, fortement médiatisé et gage de l’image de la France à l’international, est susceptible de faire l’objet …

Julie Péron

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