Malgré la réprobation internationale après le bombardement par Tsahal d’un camp de réfugiés palestinien et des tirs de roquettes palestiniennes sur Tel-Aviv, Benjamin Netanyahu n’entend pas reculer dans son offensive consécutive aux attentats du 7 octobre. Emmanuel Macron appelle à un cessez-le-feu immédiat.
Jacques Cognerais
27 mai 2024 à 09:59
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Selon le Hamas, le bombardement par Israël ce dimanche 26 mai d’un camp de réfugiés palestiniens sous contrôle de l’ONU à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza aurait fait 35 morts sous une tente qui a pris feu. Les victimes seraient en majorité des femmes et des enfants. Au lendemain de cette frappe, Emmanuel Macron se disant "indigné" de la situation a appelé à un "cessez-le-feu immédiat". Quelques heures auparavant, plusieurs roquettes du Hamas tirées depuis Rafah s’abattaient sur la ville de Tel-Aviv et ses environs, sans faire de victimes. Cela fait plusieurs mois qu’une telle attaque n’avait pas eu lieu. Elle démontre que les capacités offensives du Hamas ne sont pas toutes détruites.
La semaine dernière l’Espagne, la Norvège et l’Irlande ont annoncé reconnaître l’existence juridique d’un État palestinien, ce qui a entraîné une crise diplomatique entre ces trois pays européens et Israël. La Belgique, de son côté, envisage à terme une telle reconnaissance à condition d’entraîner un nombre significatif d’États européens dans cette opération. En France, le Parti Socialiste a appelé à une telle reconnaissance, comme LFI. Mais les partis du centre et de la droite s’y refusent.
Tensions diplomatiques entre Madrid et Tel-Aviv
Le contentieux diplomatique le plus important sur ce terrain apparaît être celui existant désormais entre Madrid et Tel-Aviv, les Israéliens ayant annoncé une restriction des activités consulaires possibles de l’Espagne vis-à-vis de la population palestinienne. Au sein de l’Union européenne la position de l’Espagne et de l’Irlande pèse peu face à celles de l’Allemagne et de la France qui ménagent toujours Israël et soutiennent son droit à assurer la sécurité de sa population.
En butte à une réprobation internationale croissante, l’État d’Israël peut toujours compter sur le soutien presque inconditionnel de l’administration Biden. Il est évident que, tant que l’aide militaire américaine se poursuivra, et devant les menaces de poursuite de la …
Jacques Cognerais
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