Face aux grandes sécheresses, que prévoit le gouvernement ?
"Les dernières pluies ont eu peu d’impact sur l’état des nappes. La situation demeure peu satisfaisante sur une grande partie du pays", site du Service Géologique National
Alors que dans les Pyrénées-Orientales, ce mois d’avril s’annonce être le plus sec depuis 1959, un comité sécheresse s’est tenu avec le ministre de la Transition écologique ce jeudi à Perpignan pour prendre des « décisions difficiles », a annoncé le préfet du département, Rodrigue Furcy. Un accueil qui s’est déroulé au son des « casserolades » de la part de quelques habitants des communes voisines. A croire que le souci écologique du gouvernement ne suffira pas à faire passer la pilule 49.3...
Pierre-René Lavier
27 avril 2023 à 16:40
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Les Pyrénées-Orientales menacées par la « situation de crise »
On espérait une amélioration de la situation à la mi-avril, mais les pluies tant attendues ne sont jamais arrivées. A l’heure actuelle, ce sont deux mois de retard sur le remplissage de 75% des nappes phréatiques que subissent de nombreux secteurs en France. Les dernières pluies n’auront pas suffi à « recharger » le niveau des nappes souterraines, et selon le Service géologique national, seuls des « événements pluviométriques exceptionnels » pourraient redonner espoir à certaines régions pour éviter le risque avéré de sécheresses cet été.
3000 personnes se voient privées d’eau potable dans le département des Pyrénées-Orientales, restreintes à un pack de 6 litres par personne et par semaine distribué gratuitement par leur commune. C’est dire l’état d’urgence qui a mobilisé le gouvernement à rendre une visite de dernière minute aux acteurs locaux ce jeudi matin.
Christophe Béchu a souhaité s’enquérir de la situation du territoire alors que le gouvernement prévoie au niveau national « un plan sobriété pour préserver les ressources en eau » qui concerne déjà un certain nombre de régions depuis l’été dernier. « Tous, sans exception, ont convenu qu'il fallait éviter d'opposer les usages. Sinon, il y aurait un risque de guerre de l'eau. Chacun doit s'efforcer de faire des efforts et de comprendre les contraintes de l'autre », a déclaré le ministre aux médias cet après-midi. Un premier constat de la « situation exceptionnelle » avant d’en venir aux décisions qui seront prises ce vendredi 28 avril.
L’inquiétude au niveau national
Si la situation est aujourd’hui alarmante dans les régions avoisinant l’Espagne, elle n’en reste pas moins inquiétante dans plus de la moitié des départements français. En Auvergne, par exemple, les forêts se consument lentement sous les pics de chaleur et le manque d’eau. Le phénomène n’est pas nouveau, mais il subit une accélération fulgurante depuis 3 ans, expliquait ce jeudi …
Pierre-René Lavier
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Commentaires
Françoise Lelief
Il y a 1 mois
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si l'information selon laquelle l'état français aurait échangé de l'eau contre des hydrocarbures, comment est-il possible d'être à nouveau dans une politique de restriction sur cet élément vital qu'est l'eau ? j'aimerais avoir votre analyse et surtout vérifier cette info sur le"deal" eau contre hydocarbures
Françoise Lelief
Il y a 1 mois
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si l'information selon laquelle l'état français aurait échangé de l'eau contre des hydrocarbures, comment est-il possible d'être à nouveau dans une politique de restriction sur cet élément vital qu'est l'eau ? j'aimerais avoir votre analyse et surtout vérifier cette info sur le"deal" eau contre hydocarbures