Bâtiment Louise Weiss du Parlement européen © iStock
Dans son édition du 3 septembre, le Journal du Dimanche consacrait ses pages « Politique » à son sondage IFOP sur les élections européennes de 2024. Le couperet est tombé en cette fin d’été, l’occasion pour OMERTA de vous proposer un décryptage.
Si, comme disait Jacques Chirac, « les sondages, ça va, ça vient, c’est comme la queue du chien », il n’en reste pas moins qu’ils permettent aux observateurs et responsables de la vie politique de tirer certaines conclusions. Le 9 juin prochain, les Français seront appelés aux urnes pour élire leurs députés européens. Une élection qui passionne, car dans le paysage politique actuel, il s’apparente davantage à des midterms à la française qu’à un simple suffrage pour élire des représentants à Strasbourg.
Le sondage IFOP de ce dimanche 3 septembre tombe à pic dans ce contexte de rentrée politique où chacune des écuries s’évertue à se frayer un chemin en vue des prochaines échéances. Voici les estimations de ce dernier : Bardella, RN (25 %) ; Séjourné, REN (ex-LREM) (21 %) ; Royal, LFI (10 %) ; Glucksman, PS (9 %) ; Toussaint, EELV (8 %) ; Bellamy, LR (8 %) ; Maréchal/Zemmour, R! (6,5 %) ; Desffontaines, PCF (5 %) ; Nicolas Dupont-Aignan, DLF (3 %) et LO/NPA : 1 %.
Le constat est sans appel pour l’ancienne candidate du parti socialiste à l’élection présidentielle de 2007. En effet, Ségolène Royal, récemment débarquée chez TPMP pour être la nouvelle chroniqueuse de Cyril Hanouna –la première de l’émission est prévue ce lundi 4 septembre– plafonne à 11 %. Fabien Roussel s’amuse d’ailleurs de sa candidature sur Sud Radio, au micro de Jean-Jacques Bourdin, en déclarant « je suis content qu’elle ait trouvé un lieu d’accueil ».
Droite, gauche, « chacun va combattre dans son couloir »
Si le casting pour rassembler la gauche ne plaît pas à tous, la fracture idéologique entre LFI et le PS reste trop forte pour espérer obtenir un score remarquable. Tout de même, pour Clémentine Autain, favorable à une alliance : « Si la proposition de Ségolène Royal permet de faire advenir l’unité, je signe ».
De toute façon, cette possible alliance de la gauche n’inquiète pas la droite, qui se sent peu concernée. Stanislas Rigault, président de Génération Zemmour, affirme que « chacun va …
philippe paternot
Il y a 3 semaines
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svp éviteze les américanisme " des midterms à la française"