Société

Enfants transgenres : les parents face à l'institution scolaire

La lecture des articles est réservée aux abonnés

Réagissant à la validation de la circulaire sur l'identité de genre à l'école par le Conseil d'État, le rappeur Booba s'offusque sur son compte Twitter le 30 septembre : « Si mon fils rentre de l'école un jour et me dit qu'il s'appelle Mireille, on va avoir un sérieux problème ». Le premier octobre il surenchérit « Booba pas transphobe Booba pas vouloir que des inconnus fassent l'éducation sexuelle de nos enfants en pleine construction physique et mentale. LGBT c'est super mais ça doit être interdit aux mineurs. Voilà!!! Mon discours est sensé et juste. #touchepasàmongosse  ». Les tweets de Booba s'inscrivent dans un mouvement d’inquiétude généralisé qui s'exprime par l'utilisation du hashtag Twitter #touchepasàmongosse. De nombreux internautes expriment en effet leur inquiétude de voir s'immiscer dans l'école le militantisme transgenre via la circulaire de l'éducation nationale.  
 
Une circulaire contestée 
 
La circulaire publiée par l'éducation nationale invite en effet les établissements scolaires à mettre en place des dispositifs qui visent à « une meilleure prise en charge des questions relatives à l'identité de genre en milieu scolaire ». Le texte recommande notamment de « veiller à ce que le prénom choisi (par l'enfant) soit utilisé par l'ensemble de la communauté éducative » avec l'accord des deux parents, et ce même si l'état civil n'a pas été modifié. C'est à ce motif que le texte avait été contesté par une requête s'appuyant sur la loi de 1794, stipulant qu'« aucun citoyen ne pourra porter de nom ni de prénom autres que ceux exprimés dans son acte de naissance : ceux qui les auraient quittés seront tenus de les reprendre ». Le conseil d'État a tranché face à cette requête, estimant que la circulaire était bel et bien conforme à la loi, étant donné que cette mesure ne concernerait que « l'organisation interne » de l'établissement, et pas les documents officiels sur lesquels seraient conservés le prénom inscrit à l'état civil. 
 
La circulaire demande …

Pauline Fauré

Soutenez un média 100% indépendant

Pour découvrir la suite, souscrivez à notre offre de pré-abonnement

Participez à l'essor d'un média 100% indépendant
Accédez à tous nos contenus sur le site, l'application mobile et la plateforme vidéo
Profitez de décryptages exclusifs, d'analyses rigoureuses et d'investigations étayées

Commentaires

Soyez le premier à ajouter un commentaire

À lire

Bilan des frappes israéliennes sur l’Iran

La riposte aux frappes iraniennes du 1er octobre a donc été « mesurée », « calibrée », « précise », nous dit-on. On peut d’abord noter qu’elle obéit au souhait exprimé par les Américains de ne frapper ni les installations nucléaires, ni les complexes et terminaux pétroliers. Fait notoire : Israël a averti l’Iran avant l’attaque. Certaines cibles ont même être données à l’avance

Drogue : le député LFI Andy Kerbrat pris en flagrant délit

Le parlementaire de La France Insoumise (LFI) en Loire-Atlantique, Andy Kerbrat, a été interpellé dans le métro parisien pendant qu'il achetait de la drogue à un mineur. Plusieurs personnalités politiques ont réagi à son communiqué, exigeant, pour certains, des sanctions strictes et exemplaires.

Le sommet des BRICS 2024 s’ouvre à Moscou sous la direction de Vladimir Poutine

À partir du mardi 22 octobre, la Russie accueille le sommet des BRICS. Plus de vingt dirigeants participeront à cette rencontre visant à affirmer que la Russie n’est pas isolée malgré les sanctions occidentales. Ce sommet pourrait également aborder les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient.

Sur la piste du baron Ungern

Un texte jusque-là inédit, permet une nouvelle approche, sombre et violente, d’un de ces « seigneurs de la guerre » qui s’illustrèrent aux confins de la Chine et de la Russie aux lendemains de la Première guerre mondiale. Ce Balte passé chez les Bouriates n’est autre que le mythique général baron Ungern.

Le 19 septembre, l’Empire contre-attaque dans les pages d'OMERTA !

Vous l’attendiez, il arrive ! Le sixième numéro du magazine trimestriel OMERTA saisit l’occasion de la campagne présidentielle américaine qui bat son plein entre Donald Trump et Kamala Harris pour une plongée au cœur de l’Amérique et de ses réseaux en France, en Europe et dans le reste du monde

À Voir

Iran : retour d'expérience sur CNews de Régis Le Sommier

Débat entre Régis Le Sommier et BHL