Géopolitique

Emmanuel Macron à New York : un timide espoir renait pour le Liban

La lecture des articles est réservée aux abonnés

« La guerre que mène Israël à Gaza a duré depuis trop longtemps. Les dizaines de victimes civiles en Palestine ne peuvent être justifiées. Il n’existe pas d’explication à cela. Trop de gens innocents sont morts et nous les pleurons. C’est un outrage à l’humanité. Cette guerre doit cesser. » Les mots d’Emmanuel Macron à la tribune des Nations unies sont forts, peut être d’autant plus forts que la place de la France au Moyen-Orient s’est substantiellement réduite. Il est loin le temps où Jacques Chirac tenait la dragée haute aux Israéliens à Jérusalem, ou celui où, dans la pièce à côté de l’endroit où le président français s’exprime et où se réduit le conseil de sécurité, Dominique de Villepin, mandaté par le même Chirac, disait non aux États-Unis et à leur folle épopée en Irak au nom du « vieux continent qui a connu la guerre ». De cela, il ne reste rien ou presque. Emmanuel Macron ne partira pas cependant de New York sans rien avoir tenté. A l’issue d’une séance diplomatique particulièrement chargée, la France, appuyée par les États-Unis et d’autres pays arabes et européens se sont mis d’accord pour réclamer un cessez-le-feu de 21 jours dans l’affrontement qui va crescendo entre les Hezbollah et Israël. « Il est temps de parvenir à un règlement à la frontière israélo-libanaise qui garantisse la sécurité et permette aux civils de rentrer dans leurs foyers », écrivent Emmanuel Macron et son homologue américain Joe Biden. Le communiqué est soutenu par l’Union européenne, l’Australie, l’Arabie saoudite, les Émirats, le Qatar mais aussi le Japon, l’Allemagne et le Canada. Cette large palette pour un cessez-le-feu est en soi une prouesse qui redonne un peu d’espoir face à l’escalade qu’a connu la région ces derniers jours.

Les appels à la modération se multiplient


La veille, on en était arrivé à des déclarations des chefs de Tsahal préparant leurs troupes à une entrée probable au Liban Sud. Avant que ce point de non-retour ne soit franchi, car il ne faut pas se leurrer, …

Régis Le Sommier

Soutenez un média 100% indépendant

Pour découvrir la suite, souscrivez à notre offre de pré-abonnement

Participez à l'essor d'un média 100% indépendant
Accédez à tous nos contenus sur le site, l'application mobile et la plateforme vidéo
Profitez de décryptages exclusifs, d'analyses rigoureuses et d'investigations étayées

Commentaires

Soyez le premier à ajouter un commentaire

À lire

Keir Starmer à Bruxelles : le Royaume-Uni en (re)conquête de l’UE ?

Ce mercredi 2 octobre, Keir Starmer était en visite à Bruxelles. Le Premier ministre britannique, qui était opposé au Brexit, entendait “réinitialiser” les relations de Londres avec l’Union européenne.

Melania Trump s'engage pour l'avortement

Dans ses mémoires, Melania Trump exprime son soutien au droit à l’avortement, une prise de position qui contraste avec celle de son mari, Donald Trump. À l'approche du duel du 5 novembre avec Kamala Harris, la question de l’IVG s'impose comme un enjeu clé.

Budget : une nouvelle taxation des grandes entreprises.

Le président de la République a approuvé l'idée d'une taxation « exceptionnelle » pour les grandes entreprises, après la proposition faite par le Premier ministre, Michel Barnier. Le but est de réduire progressivement la dette de la France alors que le déficit public risque d'atteindre 6 % du PIB cette année.

[Livre] - Une charge très documentée contre les projets révolutionnaires des élites mondiales

Un journaliste spécialisé en économie propose dans "Le monde qu’ils veulent" (L’Artilleur) une synthèse passionnante sur l’obsession de la globalisation qui règne parmi les élites politiques et financières mondiales. Du Club de Rome à Emmanuel Macron, on observe des discours semblables, obnubilés par le dépassement des nations et la mise en place d’une gouvernance planétaire.

Le 19 septembre, l’Empire contre-attaque dans les pages d'OMERTA !

Vous l’attendiez, il arrive ! Le sixième numéro du magazine trimestriel OMERTA saisit l’occasion de la campagne présidentielle américaine qui bat son plein entre Donald Trump et Kamala Harris pour une plongée au cœur de l’Amérique et de ses réseaux en France, en Europe et dans le reste du monde

À Voir

Iran : retour d'expérience sur CNews de Régis Le Sommier