[EDITORIAL] Pâques : les catholiques de France entre inquiétudes et espérance
Procession de la Semaine sainte à Séville.
À l’exception de quelques églises orientales, les catholiques du monde entier fêtent Pâques ce dimanche 31 mars. Pour les orthodoxes, il faudra attendre le 5 mai. Fête de la résurrection du Christ, après sa crucifixion à Jérusalem, Pâques est le principal temps fort de la religion chrétienne avec Noël. C’est souvent l’occasion pour la grande presse de s’intéresser à la situation des catholiques en France.
Jérôme Besnard
31 mars 2024 à 11:17
Partager via
La lecture des articles est réservée aux abonnés
Ces deniers inclinent plus fortement à droite que ceux des générations précédentes selon les enquêtes d’opinion et ce pour une raison simple à en croire les sociologues : les familles conservatrices ont mieux transmis leur foi religieuse que les familles progressistes. Chez les catholiques pratiquants diverses inquiétudes ont fait jour ces dernières années. Tout d’abord, en matière bioéthique, ils s‘inquiètent du projet de loi sur la fin de vie qui doit être présenté en conseil des ministres en avril et devrait être examiné à l’Assemblée nationale à partir du mois de mai. Comme beaucoup de soignants, les catholiques estiment qu’il est dangereux pour la société de lever le tabou de l’euthanasie et du suicide assisté qui remet en cause l‘un des commandements central du décalogue : « Tu ne tueras point. »
Sur un plan plus matériel, les catholiques français s’inquiètent de la montée des actes antichrétiens qui peuvent aller jusqu’à des actes terroristes, comme l’assassinat du père Jacques Hamel dans la banlieue de Rouen. Le 5 mars dernier, un islamiste égyptien de 62 ans a été interpellé par la DGSI alors qu’il projetait de s’en prendre à la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Autre sujet d’actualité : l’entretien des églises, propriété des communes depuis la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905. La confiscation des biens religieux s’est alors faite en contrepartie de l’obligation perpétuelle d’entretien de ce patrimoine par les pouvoirs publics, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas dans les faits.
La succession du pape interroge
L’Église de France se félicite néanmoins d’une croissance sensible du nombre de baptêmes d’adulte, 12 000, soit une hause de 30 % en un an. Une réalité qui peut être analysée en terme de quête de sens dans un monde chaque jour plus matérialiste. Mais il ne faut pas sous-estimer non plus à ce sujet le rattrapage d’un certain nombre de fidèles dont les parents, peu ou plus pratiquants, n’ont pas cru bon de les faire …
Jérôme Besnard
Soutenez un média 100% indépendant
Pour découvrir la suite, souscrivez à notre offre de pré-abonnement
Participez à l'essor d'un média 100% indépendant
Accédez à tous nos contenus sur le site, l'application mobile et la plateforme vidéo
Profitez de décryptages exclusifs, d'analyses rigoureuses et d'investigations étayées
Commentaires
Lydia HOULET
Il y a 1 semaines
Signaler
0
Vôtre journaliste a confondu les dates. Jamais la Pâques catholique n'a eu lieu en mars. En général on est où on s'approche du Carême.
Lydia HOULET
Il y a 1 semaines
Signaler
0
Vôtre journaliste a confondu les dates. Jamais la Pâques catholique n'a eu lieu en mars. En général on est où on s'approche du Carême.