Géopolitique
Coup d’État au Niger : un beau gâchis
La tentative de putsch du général Abdourahmane Tchiani tourne en la faveur de ce dernier. En deux jours seulement, le chef de la garde présidentielle s’est emparé du pouvoir sans rencontrer la moindre résistance. L’absence de réaction face à la rébellion de la garde présidentielle à Niamey est révélatrice de la fragilité politique des pays du Sahel. Une situation dont Moscou a su tirer parti aux dépens de Paris.
Jérôme Besnard
27 juillet 2023 à 22:00
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Mercredi 26 juillet 2023, le général Abdourahmane Tchiani, chef de la garde présidentielle a initié un coup d’État contre le président nigérien Mohammed Bazoum. Deux jours plus tard, la présidence a été renversée puis remplacée par un Conseil national, dont le général putschiste s’est adjugé la présidence. Il a justifié ce renversement de régime en raison de la dégradation de la situation sécuritaire. En proie aux attaques terroristes de groupes islamistes, le Niger est le troisième pays, depuis 2020, à connaitre un coup d’État dans la région du Sahel, après le Burkina Faso et le Mali. Le président français a vivement dénoncé ce putsch et a d’ores et déjà annoncé que la France ne reconnaitrait pas le nouveau régime en place : le Niger était en effet le dernier allié de la France dans la région. Ce changement de régime met en grave péril les intérêts français.
« Un putsch qui n’aurait jamais dû aboutir », déplorent de fins connaisseurs du Niger à l’annonce de la destitution du président Mohammed Bazoum par un « Conseil national pour la sauvegarde de la patrie ».
Un mouvement de contestation sociale émanant de la garde présidentielle, une unité de 700 à 800 hommes bien entraînés, serait à l’origine de l’expulsion du dirigeant de 63 ans, élu démocratiquement en 2020. Les militaires souhaitaient apparemment obtenir une simple revalorisation salariale, estimant être moins bien traités qu’auparavant par le pouvoir.
Le général Abdourahmane Tchiani, chef de la garde présidentielle depuis 2011, incarne la junte qui a séquestré le président Bazoum. « Un militaire qui n’a pas le profil d’un chef d’État », selon nos sources. Visiblement, une réaction des loyalistes, voire de la France, dans les heures qui ont suivi ce coup de force, aurait permis de rétablir la situation. Tel n’a pas été le cas, laissant le temps au groupe Wagner, société militaire privée évoluant dans l’orbite de la Russie, de communiquer son soutien aux putschistes et de distribuer des drapeaux russes à …
Martine Lepage
Il y a 2 mois
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Macron détruit TOUT, qu'il s'agisse des politiques propres à notre état que celles de notre diplomatie. Son arrogance et ses incompétences dans tous domaines ont accrue douleurs et pauvreté et laisseront des traces indélébiles. Les pays toujours "amis", malgré tout, doivent savoir que la France ce n'est pas - que - macron...
Martine Lepage
Il y a 2 mois
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Macron détruit TOUT, qu'il s'agisse des politique propres à notre état que celles de notre diplomatie. Son arrogance et ses incompétences dans tous domaines ont accrue douleurs et pauvreté et laisseront des traces indélébiles. Les pays toujours "amis", malgré tout, doivent savoir que ka France ce n'est pas - que - macron...
Patrick Jobart
Il y a 2 mois
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Triste constat auquel on ne peut que souscrire.
nicolas prihnenko
Il y a 2 mois
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En fait les russes font exactement la même chose en Afrique que les occidentaux en Ukraine avec le Maidan... On ne peut pas dire qu'on ne l'a pas cherché
Thomas CAZIER
Il y a 2 mois
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C'est le résultat d'une politique déplorable à l'égard de nos anciens alliés africains. A force de plus vouloir s'engager et soutenir militairement les gouvernements en place, la France est renvoyé de toute pars... Après avoir créé le chaos en Libye, méprisé les présidents africains, rien d'étonnant. Depuis Sarkozy notre politique vis-à-vis de l'Afrique est catastrophique, Marcron a fini le boulot. France qu'es-tu devenus ? Cette politique mène à toujours plus de migrants et la fin de notre civilisation. .
Patrice OEUILLET
Il y a 2 mois
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On perd tout : après Macron il ne restera plus rien de ce qu'a pu être un jour la France. Même l'herbe ne poussera plus là où il sera passé. Je ne suis même plus en colère, juste triste, très triste