Géopolitique

COP 28 et libre-échange : l’hypocrisie des dirigeants ?

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Espoir ou désillusion ? La COP 28, lancée fin novembre, marque une nouvelle phase dans la lutte pour le climat. Loin d’être irréprochable, elle n’échappe pas à la critique des associations environnementales. Leur cible : Sultan al-Jaber, président de l’événement. Elles pointent la contradiction entre sa fonction au sein de la COP 28 et sa fonction de patron de la compagnie pétrolière nationale des Émirats arabes unis. Protection de la planète et pétrole ne font pas bon ménage, dénoncent-elles. 

La présence de certains pays et organisations à cette conférence contraste avec leurs actions concrètes. Une petite piqûre de rappel s’impose. Participer à la COP 28 implique d’avoir signé ou adhéré à la convention des Nations unies sur les changements climatiques entrée en vigueur en 1994. L’objectif principal de ce texte est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre «à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique». Ne pas abattre les arbres, ne pas utiliser de pesticides… Pour être clair, réduire toutes les activités humaines qui augmentent la pollution. 

UE : un record d’accords de libre-échange


L’Union européenne semble avoir oublié qu’elle était l’une des actrices principales de ladite convention. Représentante de 27 pays membres, elle doit donner l’exemple. Ces dix dernières années, elle a pourtant multiplié la signature de nouveaux accords de libre-échange. Définis comme des traités internationaux entre deux ou plusieurs pays, ils ont pour but de favoriser le commerce international en réduisant les droits de douane. Ils facilitent principalement le transport de marchandises entre les signataires. Sept accords signés par l’Union européenne en sept ans. Tente-t-elle de battre un record ? Le dernier en date a été approuvé en 2023 avec la Nouvelle-Zélande, situé à 20 000 kilomètres de l’Europe. Quel rapport avec le climat ? 

Une étude d’impact prévoit une augmentation de 30% des échanges entre l’UE et les îles du …

Laura Renoncourt

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Commentaires

philippe paternot

Il y a 7 mois

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nos agriculteurs n'ont qu'à se pendre, nous seront approvisionnés en ogm et viande aux antibiotiques , vive l'UE

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