Emmanuel Macron a invité les chefs de partis et les trois présidents des chambres autour d’un dîner pour lancer ses « rencontres de Saint-Denis » au lycée de la Légion d’honneur. Un consistoire au programme chargé et au casting original, qui aura duré plus de 12 heures. Mise au point.
Wandrille de Guerpel
1 septembre 2023 à 14:00
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C’est l’évènement majeur de cette rentrée politique. Emmanuel Macron a réuni, dans la nuit du 29 au 30 août, les chefs de file des partis représentés au Parlement à la prestigieuse maison d’Éducation de la Légion d’honneur, à Saint-Denis. Un échange qui aura duré plus de 12 heures. Pour faire de cette entrevue un véritable conclave, les téléphones portables étaient interdits, des brouilleurs ont été installés et les collaborateurs n’avaient pas accès au « salon des princes », pièce de l’ancienne abbaye royale dans laquelle se tenait la réunion.
Malgré l’arrogance que certains lui reprochent, Emmanuel Macron a fait preuve d’une pointe d’humilité qui n’est pas à négliger. Bien que certains grands pontes de la politique comme Gérard Larcher et Edouard Philippe aient l’habitude de ce genre de réunions « au sommet », c’était une première pour la majorité des invités. En discutant avec les chefs de partis et non avec de potentiels concurrents et candidats à l’élection suprême, le Président a fait le choix de crédibiliser des responsables politiques qui ont eu, le temps d’une soirée, la possibilité d’avoir accès à des documents ultraconfidentiels.
Réunir tout ce beau monde n’était pourtant pas gagné d’avance. Dans un premier temps, les représentants de la NUPES, Manuel Bompard (LFI), Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF) et Marine Tondelier (EELV) ont menacé de décliner l’invitation pour « ne pas participer de nouveau à une mise en scène médiatique ».
Grandes gueules de la politique et dialogue de sourds
On sait que Gabriel Attal, récemment débarqué rue de Grenelle, redoutait d’ailleurs une sortie fracassante qui aurait fait mauvaise presse. Il aurait proposé de prévoir une riposte médiatique, comme le révèlent nos confrères du Monde.
De son côté, Jordan Bardella, le jeune président du Rassemblement national, a rapidement accepté de participer aux échanges, mais avait prévenu, dans une interview donnée au Point : « Nous ne serons pas la béquille d’un président à la …
Wandrille de Guerpel
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Commentaires
philippe paternot
Il y a 3 semaines
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blablabla, finalement nos politichiens continuent , les petits fours devaient être succulents
Alexandre Scherer
Il y a 4 semaines
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Pourquoi une réunion à huis clos? Quelle est la nature des documents secrets partagés avec les participants? S’agit il d’une démarche liminaire pour commencer à préparer l’opinion publique à un changement majeur, tel l’entrée en guerre de la France ?
philippe paternot
Il y a 3 semaines
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blablabla, finalement nos politichiens continuent , les petits fours devaient être succulents
Alexandre Scherer
Il y a 4 semaines
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Pourquoi une réunion à huis clos? Quelle est la nature des documents secrets partagés avec les participants? S’agit il d’une démarche liminaire pour commencer à préparer l’opinion publique à un changement majeur, tel l’entrée en guerre de la France ?