Géopolitique

Conflit russo-ukrainien : tout dans la communication ?

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 Mercredi 18 septembre, l’Ukraine a revendiqué avoir détruit un entrepôt contenant des missiles et des munitions d'artillerie dans la région de Tver dans l’ouest de la Russie. Dans le même temps, Moscou annonçait avoir abattu 54 drones ukrainiens visant cinq autres régions du pays, selon le ministère russe de la Défense. 

Une nouvelle offensive ukrainienne dans la continuité de celles survenues précédemment. Deux jours plus tôt, un entrepôt de munitions avait été pris pour cible dans la région de Voronej, frontalière à l’Ukraine. De leurs côtés, les Russes avaient annoncé avoir abattu 140 appareils envoyés par Kiev dans la nuit du 9 au 10 septembre, dont 20 rien que dans la région de Moscou.  

Dans la région de Koursk, le porte-parole du commandement régional ukrainien, Oleksiï Dmytrachkivsky, a déclaré que la contre-offensive russe lancée le 12 septembre dernier avait été stoppée. De son côté, la Russie affirme avoir repris le contrôle du village de Snaggost. 

Le plan pour la victoire de l’Ukraine “entièrement prêt selon Zelensky”

Le 6 août, la percée surprise des Ukrainiens, avait pris de court l’armée russe, mais après deux jours de combats, Moscou revendiquait déjà avoir repris plusieurs villages. Une réplique qui ne semblait cependant pas inquiéter Volodymyr Zelensky, qui déclarait que ces “actions de contre-offensives” étaient “conformes” au plan ukrainien. La veille, le président ukrainien déclarait qu’un “plan de victoire” allait être dévoilé avant le deuxième sommet pour la paix prévu avant la fin de l’année en Ukraine. Mercredi 18 septembre, le chef d’Etat a fait savoir que “son plan était entièrement prêt”. Il le présentera d’ici la fin du mois à Joe Biden. 

 Bien que les Ukrainiens arrivent à mener à bien certaines de leurs attaques de drones, ces derniers ne cessent de réclamer aux Occidentaux de pouvoir utiliser des missiles longues portées afin de viser en profondeur des cibles militaires russes. Une demande refusée par les Américains qui craignent que …

Rémy Savarit

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