Comment Israël s’y est pris pour infiltrer le Hezbollah
Le général syrien Maher el-Assad (né en 1967), frère de Bachar, visé par une frappe israélienne au Liban
Régis Le Sommier revient pour OMERTA sur les faiblesses de l'organisation chiite libanaise qui ont permis à Israël d'accumuler les informations nécessaires à la destruction de la chaîne de commandement du Hezbollah.
Régis Le Sommier
30 septembre 2024 à 07:15
Partager via
La lecture des articles est réservée aux abonnés
En 2006, lors de la précédente guerre entre l’État hébreux et le mouvement chiite, pas moins de trois tentatives d’assassiner Hassan Nasrallah ont eu lieu. Lors de la première, le leader du Hezbollah venait juste de quitter les lieux. Les deux suivantes, il se trouvait au fond de bunkers si solides qu’ils résistèrent aux impacts. Ehud Olmert, le Premier ministre israélien de l’époque échoua. Au bout de 34 jours d’une guerre qui vit la banlieue Sud de Beyrouth anéantie et Israël perdre quelques 160 soldats, le cessez-le-feu fut conclu et les combattants du Hezbollah sortirent, triomphants, des ruines fumantes de Beyrouth. Nasrallah était alors au sommet de sa gloire. Non seulement, son mouvement avait fait reculer Israël en 2000 et l'avait forcé à quitter le Liban mais il avait résisté cette fois-ci. Dès lors, au Liban, quand on parlerait du Hezbollah, on dirait « la résistance ».
Une organisation fragilisée de l'intérieur depuis une décennie
Paradoxalement, c’est en réalité la phase suivante de l’expansion du mouvement qui va finir par lui être préjudiciable en offrant à Israël une manière originale d’exercer sa vengeance. En mars 2011, le mouvement chiite libanais prit acte de la guerre qui venait de se déclencher chez son voisin et allié syrien. Après avoir envoyé des armes et des conseillers en Syrie, Nasrallah prit la décision d’engager davantage son mouvement. Il y allait d’abord de sa survie. Les mouvements djihadistes nés de l’insurrection en Syrie menaçaient aussi le Liban où, conjointement avec l’armée libanaise, le Hezbollah mena de féroces combats à Ersal en 2014 puis dans les montagnes du Qalamoun en 2015. Le mouvement chiite possédait déjà une expérience des combats surtout grâce à l’offensive qu’il mena au nom d’Assad sur la ville de Qossair en mai 2013. Ce fut la première grande victoire du Hezbollah et consécutivement la première fois que l’armée syrienne regagnait du terrain face à ses adversaires djihadistes ou insurgés. Le Hezbollah apporta son …
Régis Le Sommier
Soutenez un média 100% indépendant
Pour découvrir la suite, souscrivez à notre offre de pré-abonnement
Participez à l'essor d'un média 100% indépendant
Accédez à tous nos contenus sur le site, l'application mobile et la plateforme vidéo
Profitez de décryptages exclusifs, d'analyses rigoureuses et d'investigations étayées
Commentaires
Pierre-Paul SALEZ
Il y a 6 jours
Signaler
0
ne soyez pas pressé, j'ai personnellemenr attendu six mois après encaissement de ma cotisation pour pouvoir me connecter!
Pierre-Paul SALEZ
Il y a 6 jours
Signaler
0
L'adjectif "décisif" de la dernière phrase me semble bien mal venu! Attendons la suite, tout pronostic me semble bien aventuré aujourd'hui.
Regis Coupan
Il y a 1 semaines
Signaler
1
Je me suis réabonné en utilisant mon téléphone , résultat je ne suis pas considéré comme abonné sur ma tablette ?
Pierre-Paul SALEZ
Il y a 6 jours
Signaler
0
ne soyez pas pressé, j'ai personnellemenr attendu six mois après encaissement de ma cotisation pour pouvoir me connecter!
Pierre-Paul SALEZ
Il y a 6 jours
Signaler
0
L'adjectif "décisif" de la dernière phrase me semble bien mal venu! Attendons la suite, tout pronostic me semble bien aventuré aujourd'hui.
Regis Coupan
Il y a 1 semaines
Signaler
1
Je me suis réabonné en utilisant mon téléphone , résultat je ne suis pas considéré comme abonné sur ma tablette ?