Culture
Artistes africains interdits de visas, la ministre de la Culture minimise
Le Quai d’Orsay a demandé, le 14 septembre, l’arrêt de toute coopération avec des artistes du Niger, du Mali et du Burkina Faso. Le ministère de la Culture a tenté ce 15 septembre de désamorcer la polémique suscitée par une mesure qui s’inscrit dans un contexte de fortes tensions diplomatiques entre Paris et ces pays.
Wandrille de Guerpel
15 septembre 2023 à 12:15
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Rétropédalage en cours rue de Valois ?
« Tous les artistes qui ont déjà des visas et qui ont des tournées prévues ou des spectacles prévus, ceux-là vont pouvoir venir comme prévu. Tous ceux qui sont d’origine burkinabée, nigérienne ou malienne, mais qui vivent en France, évidemment, ne sont pas du tout concernés… », a annoncé Rima Abdul Malak sur RTL ce 15 septembre. « On ne boycotte jamais d’artiste. Confusion et incompréhension, c’est un problème de sécurité et de visas », a encore justifié la ministre de la Culture.
La veille, un courriel du Quai d’Orsay à son ministère avait fait passer la consigne de suspendre toute coopération culturelle avec les artistes du Mali, du Niger et du Burkina Faso, déclenchant un torrent de réactions indignées.
Le mail qui a fuité dans la presse stipule que « tous les soutiens financiers doivent également être suspendus, y compris via les structures françaises, comme des associations par exemple. De la même manière, aucune invitation de tout ressortissant de ces pays ne doit être lancée. À compter de ce jour, la France ne délivre plus de visas pour les ressortissants de ces trois pays sans aucune exception, et ce, jusqu’à nouvel ordre. »
« Un message comminatoire »
Une décision qui faisait redouter la remise en cause de la tenue du festival Sens Interdits, à Lyon, prévu du 14 au 28 octobre, mais aussi la 40e édition du Festival des Francophonies en Limousin, du 20 au 30 septembre. Crainte que la précision de Rima Abdul Malak devrait apaiser.
Une fois la mesure rendue publique, le syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) s’est indigné et a demandé une réunion d’urgence avec le Quai d’Orsay. Dans un communiqué de presse, le syndicat dénonce un « message comminatoire ». Une décision qui a aussi provoqué l’émoi d’une partie de la classe politique. Jacques Attali, ancien conseiller spécial de François Mitterrand s’est en effet indigné sur X (anciennement Twitter) : « Si vous cherchez un exemple de décision …
Martine Lepage
Il y a 1 ans
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Non ! "ils", comme vous l'écrivez, à savoir les états cités dans l'article, ne détestent pas la France, mais ses gouvernements successifs qui n'ont eu de cesse de les infantiliser afin de les contrôler jusque dans le choix de leur dirigeant. Que connaissez-vous du continent africain ? Rien !
philippe paternot
Il y a 1 ans
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étonnant! la france a toujours soutenu les coups d'état en afrique et puis d'un coup celui du niger a fait disjoncté le président macron, tempête d'eau dans le bocal élyséen, réactions puis rétropédalages, on constate bien qu'ils ne maitrise rien, même pas eux même, quant à la ministre libano-française, elle se montre égale à elle même, nullissime
Eric EXTIER
Il y a 1 ans
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Ils détestent la France, nous n’avons pas besoin de leurs artistes. On ne peux partager de la Culture qu’entre Peuples qui s’aiment.