Des fleurs déposées en hommage aux victimes de l’attentat islamiste du 16 octobre à Bruxelles. © OMERTA
Trois jours après l’attaque d’un lycée qui a fait un mort à Arras, l’Europe a une nouvelle fois été touchée par un attentat islamiste. Ce lundi 16 octobre, un homme a ouvert au fusil d’assaut, tuant deux personnes à Bruxelles. Le tireur présumé a été abattu le 17 octobre. Début d’une nouvelle flambée d’attentats ?
« Un lâche attentat », a écrit ce lundi 16 octobre sur X Alexander de Croo, Premier ministre belge. Vers 19 h 30, un terroriste se revendiquant de l’État islamique a ouvert le feu dans le centre de Bruxelles. Une fusillade qui a fait deux morts. Les deux victimes, des Suédois, étaient venues dans la capitale belge pour assister au match de football opposant la Belgique à leur pays. Un attentat survenu trois jours après qu’un Tchétchène a tué au couteau un professeur de lettres dans un lycée d’Arras (Pas-de-Calais), toujours au nom de l’État islamique.
Après cette tragédie, la France avait relevé son niveau d’alerte au seuil le plus élevé, le niveau « urgence attentat ». De son côté, Bruxelles avait maintenu le sien au degré deux sur quatre. Après la fusillade survenue le lundi 16 octobre, son seuil d’alerte a été rehaussé à quatre dans la région de Bruxelles. Entre-temps, le tireur présumé, Abdesalem L., est mort, neutralisé ce mardi matin, par la police belge.
Selon Bernard Squarcini, ancien directeur de la DGSI, toute attaque « peut être anticipée ». « La problématique est la suivante : nous sommes dans un pays de liberté et de droit. Nous ne pouvons pas faire n’importe quoi », analyse-t-il.
« Depuis un certain nombre d’années, on assiste à de nouveaux modes opératoires, où il faudrait pouvoir sonder les consciences auparavant afin de savoir celui qui, dans une foule, va passer à l’acte. Il est évident que l’on est dans un domaine d’atteinte aux libertés individuelles. Donc, il faut nécessairement modifier, en fonction des circonstances et toujours sous le coup de contrôles, certains textes législatifs qui seraient attentatoires aux libertés (surveillance internet, réseaux sociaux, etc.) », poursuit l’ancien directeur de la DGSI.
Bernard Squarcini souligne le fait que l’individu « est passé à l’acte sans avertir qui que ce soit ». « Ce sont des gens qui sont actionnés par des événements extérieurs. Là, les événements en Israël, tout ce que l’on voit sur les …
philippe paternot
Il y a 11 mois
Signaler
1
un lache attentat, condamnation ferme ... et puis rien !