Géopolitique

10 milliards de dollars de matériel militaire américain au secours de Taïwan

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Ce week-end, la Chine a déployé 71 avions de combats au large de Taïwan. Une action au service de la stratégie dissuasive de Pékin, qui entretient la peur du coté taiwanais.  Mais c’est aussi un moyen pour la Chine d’exposer sa puissance militaire qui demeure largement supérieure à celle de l’île. Ainsi, pour se préparer à l’éventualité de la guerre, la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen prend des mesures catégoriques qui permettrait une défense plus efficace. Celle-ci a affirmer dans un tweet que « Face à un paysage de sécurité changeant, #Taiwan restructure [son] armée, prolonge la conscription et améliore la formation ». 
 
Parmi ces mesures, il est question du rallongement de la durée du service militaire à un an à partir de 2024, alors que jusque-là il était seulement de quatre mois. De plus, dans cette idée de militarisation, Taïwan a obtenu du Congrès des États-Unis l’autorisation d’une vente d’armes à hauteur de 10 milliards de dollars d’ici 2027, date d’une possible invasion chinoise, selon le Pentagone, comme souligné dans Le Figaro. Pour autant, il n’est pas sûr que le renforcement des relations entre les États-Unis et Taïwan dissuade Xi-Jinping. Déjà en août, la visite de la Présidente de la Chambre des Représentants des États-Unis, n’avait pas été vu d’un très bon œil par Pékin qui a envoyé, en l’espace d’un mois, 446 avions dans la zone de défense aérienne taïwanaise ; selon une base de données compilée par l’Agence France-Presse à partir des chiffres du ministère de la défense taïwanais, comme cela a été mis en avant par Le Monde
 
Un affrontement indirect entre Pékin et Washington 
 
Le soutien affirmé des États-Unis à Taïwan est aussi l’illustration de l’affrontement indirect entre les deux super-puissances. Cette rivalité se poursuit au travers de la question taïwanaise, notamment par l’enjeu économique qu’elle représente pour la production mondiale de semi-conducteur. En effet, Taïwan concentre 60% de la production mondiale de semi-conducteur, des …

La rédaction d'OMERTA

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