Vague internationale contre le plan israélien de prise de contrôle de Gaza

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Une vingtaine de pays arabes et musulmans, parmi lesquels l’Égypte, l’Arabie saoudite et la Turquie, ont uni leurs voix pour dénoncer le projet israélien de prise de contrôle de la ville de Gaza, le qualifiant de « violation flagrante du droit international » et de tentative d’imposer une occupation illégale.

Cette décision, validée par le cabinet de sécurité de Benyamin Netanyahou, a déclenché une indignation mondiale, allant de la Chine à la France, en passant par l’Allemagne.

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence ce dimanche pour examiner la situation, alors que le secrétaire général Antonio Guterres a mis en garde contre une « escalade dangereuse » aggravant la catastrophe humanitaire qui frappe déjà des millions de Palestiniens. Selon le plan, l’armée israélienne se préparerait à contrôler la ville tout en affirmant vouloir distribuer de l’aide humanitaire hors des zones de combat.

Netanyahou assure ne pas vouloir occuper Gaza mais « libérer » le territoire du Hamas, au pouvoir depuis 2007. Pourtant, ce projet est perçu par ses opposants comme une étape supplémentaire dans une guerre destructrice, synonyme de nouveaux déplacements forcés, de destructions massives et de pertes civiles.

Les condamnations du monde arabe s’ajoutent à une pression diplomatique croissante sur Israël, accusé de vouloir transformer un conflit déjà meurtrier en un fait accompli irréversible au détriment du peuple palestinien.

Brasilia dénonce aussi le plan israélien de contrôle total sur la ville de Gaza

Le Brésil a quant à lui vivement réagi au projet annoncé par le gouvernement de Benyamin Netanyahou visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza. Par la voix de son ministère des Affaires étrangères, Brasilia a déclaré « déplorer » cette décision, jugeant qu’elle ne fera qu’aggraver la situation humanitaire déjà dramatique dans l’enclave palestinienne.

Le gouvernement de Luiz Inácio Lula da Silva appelle à un « retrait complet et immédiat » des forces israéliennes, ainsi qu’à un cessez-le-feu, la libération des otages et l’accès sans entrave de l’aide humanitaire. Lors du sommet des Brics en juillet, Lula avait déjà qualifié les opérations militaires israéliennes à Gaza de « génocide » et exhorté la communauté internationale à ne pas rester indifférente.

Cette annonce de Tel-Aviv, officialisée à l’issue d’une réunion de son cabinet de sécurité, intervient après près de deux années de guerre déclenchée par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. De nombreux pays ont dénoncé cette nouvelle étape, redoutant une intensification des violences et un nouvel exode de civils palestiniens déjà durement éprouvés par le conflit.

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