Le gouvernement congolais et le mouvement rebelle AFC/M23 ont franchi une étape décisive vers la paix. Une déclaration de principe a été adoptée cette semaine à Doha, sous l’égide du Qatar, pour jeter les bases d’un futur accord global de sortie de crise dans l’est de la République démocratique du Congo.
Ce document prévoit la mise en place d’un mécanisme de cessez-le-feu permanent, un plan pour restaurer l’autorité de l’État dans les zones actuellement contrôlées par la rébellion, ainsi qu’un cadre formel pour la poursuite des négociations. Selon RFI, les discussions se sont déroulées en partie en face-à-face, puis sous forme de réunions séparées, les médiateurs qataris jouant un rôle actif pour rapprocher les positions.
La délégation congolaise est conduite par Sumbu Sita Mambu, haut représentant du président Félix Tshisekedi, tandis que le camp du M23 est représenté par Benjamin Mbonimpa, secrétaire permanent de l’AFC/M23, épaulé par Bertrand Bisimwa, vice-président du mouvement. La présence du ministre rwandais de l’Intérieur Vincent Biruta, aux côtés de son homologue congolais Jacquemain Shabani, est venue souligner l’importance régionale du processus.
Une conférence de presse s’est déroulée hier, le samedi 19 juillet à Doha, en présence du ministre d’État qatari aux Affaires étrangères Mohammed Al-Khulaifi, pour officialiser cette étape clé vers un règlement pacifique du conflit.