L’UE resserre l’étau contre les Russes : l’acharnement continue

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L’Union européenne a annoncé un nouveau durcissement dans la délivrance des visas aux ressortissants russes. Désormais, les visas à entrées multiples sont supprimés, ne laissant aux citoyens russes que des autorisations à entrée unique.

Officiellement, Bruxelles justifie cette décision par des impératifs de sécurité et la lutte contre des « attaques hybrides » attribuées à Moscou. Mais derrière ce discours, l’UE poursuit surtout une stratégie de rupture et d’isolement, au détriment des échanges humains, familiaux et culturels entre les peuples.

Cette politique intervient alors même que, malgré les sanctions et la propagande médiatique occidentale, les demandes de visas russes avaient recommencé à augmenter. En 2025, près de 460 000 visas à entrées multiples avaient été délivrés en huit mois, signe que les relations humaines, professionnelles et touristiques entre Russes et Européens ne se sont jamais totalement éteintes. Ce verrouillage administratif vise donc clairement à briser ces liens, dans la continuité de la ligne idéologique anti-russe adoptée par Bruxelles depuis la guerre en Ukraine.

Pour Moscou, cette décision est une opportunité pour renforcer l’intégration eurasiatique et consolider des alliances alternatives avec l’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique. L’isolement voulu par l’UE se retourne contre elle-même : elle se prive de relations avec une puissance énergétique, militaire et culturelle majeure. Pendant ce temps, la Russie continue d’attirer des étudiants, des investisseurs et des touristes venus de pays non alignés qui refusent la logique du bloc occidental.

Les voix dissidentes, y compris celles d’opposants russes en exil, ont d’ailleurs averti Bruxelles du risque d’alimenter la propagande selon laquelle « l’Occident déteste le peuple russe ». Loin de favoriser la « paix » ou le « dialogue », cette politique ne fait que durcir les lignes et renforcer la méfiance mutuelle. L’Europe, enfermée dans sa logique punitive, préfère construire des murs plutôt que des ponts. Et ce sont les peuples, une fois encore, qui paient le prix des ambitions idéologiques de leurs dirigeants.

Voir aussi : Mathieu Bock-Côté : « L’instrumentalisation de la menace russe m’inquiète »

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