Ce que Charlie Kirk avait et que le service public français n’a pas…

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Si l’on en croit les invités de l’émission « C Politique » sur France 2, les obsèques de Charlie Kirk aux États-Unis ressemblaient aux meetings de Nuremberg, ces grandes messes nationales-socialistes des années 30.

Le pedigree de l’animateur y était bien sûr pour quelque chose. Thomas Snégaroff, journaliste et historien, « spécialiste des États-Unis », avait, on s’en souvient, produit et animé pas moins de trois émissions lors de la campagne électorale l’an dernier, autour du thème « Trump et le fascisme ». Ce visionnaire qui avait aussi annoncé la victoire de Kamala Harris en novembre reste donc toujours aux commandes de l’analyse fine et éclairée que nous propose, avec nos sous puisque c’est nous qui payons le service public.

Avec lui, on commence à avoir l’habitude, c’est « nazis » à tous les étages et à toutes les époques. Sauf qu’avant de dénoncer la bête immonde dont le ventre serait encore fécond, il faudrait aussi qu’il écoute un peu son sujet. Il se rendrait compte que les nazis et les fascistes ont bien changé. « Cet homme, ce jeune homme, je lui pardonne », a en effet dit Erika Kirk, la veuve de Charlie, aux termes d’un discours absolument bouleversant. Elle a aussi précisé que « la réponse à la haine n’est pas la haine ». Pas très nazi tout ça, Thomas, n’est-ce pas ?

Reprenant ces propos, Donald Trump a reconnu que Charlie Kirk était plus fort que lui, car il aimait ses ennemis, ce que Trump était incapable de faire. Oui, avant d’être un militant conservateur, Charlie Kirk était profondément croyant, un chrétien pour qui pardonner à ses ennemis est indissociable de la foi. Ces nuances, ces dispositions de l’âme échappent évidemment à nos vaillants chevaliers de la morale qui œuvrent sur le service public.

Mais avant de nous élever à parler de foi, restons sur le simple plan journalistique. L’affaire Thomas Legrand/Patrick Cohen avait offert à tous le son et l’image de ce monde du copinage où les journalistes servent d’agents aux hommes politiques. Les références constantes au Troisième Reich sur le service public font partie d’une lecture à sens unique de l’actualité. Elles sont aussi les signes du disque rayé d’une caste politico-médiatique à bout de souffle…

Voir aussi : Florian Philippot : « Ils étaient Charlie, ils ne sont pas Charlie Kirk »

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