Au Vatican, Omar Harfouch inscrit son Concerto pour la Paix dans l’éternité

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Un moment historique s’est joué au Vatican : la partition originale du Concerto pour la Paix du pianiste et compositeur franco-libanais Omar Harfouch a été officiellement remise à la Bibliothèque Apostolique.

Une cérémonie solennelle s’est tenue après une messe en l’église Santa Maria Regina della Famiglia, en présence de hautes personnalités de l’Église, dont le préfet Giovanni Cesare Pagazzi et Monseigneur Angelo Vincenzo Zani. Le manuscrit, désormais considéré comme un patrimoine universel, sera conservé pour l’éternité dans les archives vaticanes, un privilège rare pour une œuvre contemporaine.

Parmi les quelques invités, figuraient l’épouse du compositeur, Yulia Harfouch, et leur fille Gustavia. Cette reconnaissance s’inscrit dans la continuité du soutien apporté par le Saint-Siège à l’artiste depuis qu’il a été nommé « Pèlerin de la paix » par le pape François.

Mais l’événement ne s’arrête pas à la musique. La première page de la partition a été confiée au peintre français Monsieur Jamin, surnommé le « Basquiat français », qui en a fait une œuvre picturale unique. En alliant la puissance des notes à la force des couleurs, le projet associe musique et art contemporain pour donner à ce concerto une dimension nouvelle, universelle et intemporelle.

La remise officielle s’est tenue dans la salle Leonie de la Bibliothèque Apostolique, inaugurée en 1892 sous le pontificat de Léon XIII, où se côtoient le buste du pape et la statue de Saint Thomas d’Aquin. Dans ce lieu hautement symbolique, Harfouch a salué un geste qui, selon lui, « donne une éternité que peu d’œuvres musicales ont connue ».

L’itinéraire de ce concerto se poursuivra bientôt sur une scène inattendue. Omar Harfouch a été invité par Raul Rocha, président du comité Miss Univers, à interpréter son œuvre le 21 novembre prochain à Bangkok, lors de la finale suivie par un milliard de téléspectateurs. Entre la solennité vaticane et l’audience planétaire, l’artiste illustre comment la musique peut devenir un langage universel au service de la paix.

« La paix n’est pas un concept abstrait : elle est une œuvre à construire chaque jour », a déclaré Omar Harfouch dans un message de gratitude au Vatican. En offrant son concerto à l’histoire, il entend en faire une prière universelle portée par les notes et les silences, destinée à rappeler la responsabilité commune d’une humanité réconciliée.

Franck Belfort

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